Le réductionnisme et l'extrémisme essayent tous
deux de simplifier les choses. Le réductionnisme tente
de réduire le complexe au simple, à la fois dans
les questions de type, genre et forme, et de causalité.
Là où existent de nombreux types ou formes, différant
à la fois en degrés mineurs et majeurs, le réductionnisme
incapable ou non-désireux de faire des distinctions
prétend qu'il existe seulement un seul type ou une
seule forme. Là où existent de nombreuses causes
différentes se combinant pour produire un effet, le réductionnisme
prétend qu'il n'existe qu'une seule cause. L'extrémisme,
l'autre produit de la pensée simpliste, définit
une question seulement en termes de ses deux positions extrêmes,
niant l'existence possible de positions alternatives entre les
deux extrêmes. Pour l'extrémiste il n'existe aucun
terrain médian, seulement un extrême ou un autre.
L'absence de soutien à une position extrême est identifiée
au soutien à la position extrême opposée.
Le problème avec la pensée simpliste, qu'elle soit
réductionniste ou extrémiste, est que dans un monde
d'une complexité et d'une variété presque
infinies, elle fournit rarement une représentation précise
ou véridique de la réalité.
Ce problème est particulièrement aigu dans les domaines
de la définition et de la catégorisation. Par exemple,
le racisme le sujet de ce chapitre est un terme qui
est fréquemment sujet à des définitions simplistes.
Il est habituel de définir le racisme comme ayant seulement
une seule cause et existant seulement sous une seule forme, ou
étant d'un type uniforme. Les définitions qui décrivent
une grande variété de types de racisme, et une grande
diversité de causes et de motifs de racisme, sont remarquables
par leur absence. De plus, l'unique type uniforme auquel le racisme
est ordinairement réduit dans ces définitions simplistes
est presque toujours d'un caractère extrémiste.
Dans l'espoir de corriger les déformations, les idées
fausses et les inexactitudes inhérentes aux définitions
simplistes, une définition plus complète du racisme,
avec sa variété de formes, genres et types, causes
et motifs, sera présentée ici.
Le racisme peut être sommairement défini comme incluant
toute idéologie ou système d'idées,
de valeurs, d'éthique et de croyances dans laquelle
la race et les différences raciales sont reconnues et considérées
comme précieuses et importantes. Il peut aussi être
défini comme l'opposé du nihilisme racial, qui nie
la race et les différences raciales et qui les considère
comme étant sans valeur ou sans importance. En termes de
causalité ou de motifs, le racisme peut être basé
sur une grande variété d'opposés, tout comme
peut l'être son propre opposé le nihilisme
racial. Il peut être basé sur l'amour ou la haine,
la connaissance ou l'ignorance, l'idéalisme ou le réalisme,
la loyauté ou la jalousie, la bienveillance ou la méchanceté
[Note 1]. Ces différentes bases, causes ou motifs peuvent
eux-mêmes interagir et se fondre en une telle variété
de combinaisons qu'il est souvent difficile de déterminer
quelle cause est primordiale et laquelle est secondaire. En résumé,
les motifs ou raisons du racisme sont aussi variés et complexes
que peut l'être tout ce qui implique l'humanité.
Mais dans un but d'analyse, ils peuvent être divisés
entre les catégories suivantes croyances factuelles,
croyances éthiques, valeurs et émotions.
Le racisme basé sur les croyances factuelles inclut le
racisme basé sur la croyance qu'une race est supérieure
à une autre, puisque la croyance en la supériorité
raciale qu'elle soit juste ou fausse dans les faits
est une croyance factuelle (cette croyance factuelle est souvent
improprement critiquée pour des motifs éthiques
plutôt que factuels par des égalitaristes raciaux
qui demandent que toutes les croyances factuelles se conforment
à leurs croyances éthiques). Egalement inclus dans
cette catégorie est le racisme basé sur la croyance
factuelle dans les différences et variations raciales significatives
indépendante des questions de supériorité
ou d'infériorité couplée avec la croyance
factuelle qu'il serait biologiquement bénéfique
pour la vie et pour l'humanité de préserver cette
diversité. Le racisme basé sur la conviction religieuse
qu'il accomplit la volonté divine est aussi inclus dans
la catégorie des croyances factuelles.
Le racisme basé sur les croyances éthiques inclut
le racisme qui promeut les droits raciaux et qui affirme le droit
de toutes les races à la vie, à l'indépendance
(l'autodétermination ou la liberté raciales) et
aux conditions de séparation raciale requises pour cela.
A l'autre extrémité du spectre éthique, mais
également inclus dans la catégorie du racisme basé
sur les croyances éthiques, se trouve le racisme qui rejette
et nie les droits raciaux au profit d'une compétition raciale
pour le territoire, la domination, la maîtrise et l'existence
une lutte pour la survie raciale non-limitée par
des considérations morales. Cette forme de racisme
désignée ici sous le nom de racisme immoral
est basée sur la croyance éthique qu'il n'existe
pas de droits raciaux. Cette croyance en fait l'opposé
du racisme désigné ici sous le nom de racisme
moral qui est basé sur la croyance éthique
dans les droits raciaux. Ironiquement, le nihilisme racial
l'opposé du racisme par sa négation et son rejet
de l'importance et de la valeur de la race nie et rejette
aussi les droits raciaux, partageant cette croyance avec le racisme
immoral, et en conséquence favorise aussi des conditions
(spécifiquement, le multiracialisme) dans lesquelles l'existence
raciale n'est pas protégée ni assurée, mais
est menacée de destruction par la compétition, le
remplacement et le mélange raciaux.
Le racisme basé sur les valeurs inclut le racisme qui considère
les qualités d'une race habituellement sa propre
race comme plus importantes ou plus désirables que
celles des autres races. Les valeurs influencent et sont simultanément
influencées par et sont étroitement associées
à des émotions, des sentiments et des sensibilités
esthétiques qui sont profondément enracinés
dans la psyché humaine, souvent subjectifs, et peut-être
partiellement innés ou d'origine génétique.
Ceux-ci peuvent être positifs ou négatifs. Il existe
d'innombrables graduations ou degrés des émotions
positives et négatives, l'amour étant la plus positive
et la haine la plus négative. Il y a de nombreuses définitions
différentes de l'amour et de la haine, mais pour une discussion
générale l'amour peut être défini comme
une forte émotion ou un fort sentiment positif et la haine
comme une forte émotion négative. En termes de causalité,
les critiques du racisme le définissent ordinairement comme
motivé ou causé exclusivement par la haine, ou même
comme synonyme de haine raciale. Mais il existe plus d'un type
de racisme et plus d'une cause. Chaque type a sa propre cause,
et chaque cause crée son propre type ou forme.
Les émotions d'amour et de haine sont souvent les pôles
positif et négatif de la même émotion, car
de même qu'il est normal d'aimer ce qui représente
ses valeurs, il est aussi normal de haïr ce qui représente
l'antithèse de ses valeurs. De même, il est normal
de haïr ce qui menace ses valeurs de tort et de destruction.
Ce type de haine est une émotion dérivée
de l'amour, où l'amour est l'émotion, le motif ou
la cause originaire, primordiale, active et déterminante,
et où la haine est une réponse dérivée,
secondaire et réactive aux menaces perçues. Ces
deux émotions, l'une dérivée de l'autre,
sont souvent confondues quant à leur primauté, mais
elles sont des pôles différents de la même
émotion, leur existence est inséparablement liée.
Bien que le rôle de l'amour en tant que cause du racisme
soit rarement reconnu par ses critiques, qui préfèrent
définir le racisme en termes strictement négatifs,
le fait est que les formes de racisme basées sur des valeurs
sont le plus souvent causées ou motivées par l'émotion
positive de l'amour. Probablement la forme la plus commune de
racisme peut être simplement définie comme étant
l'amour de sa race, une émotion positive qui évoque
des sentiments de loyauté envers les intérêts
de sa race et un désir de la préserver. Comme les
critiques du racisme jouissent actuellement d'un statut de domination
culturelle, et nient habituellement la possibilité de toute
motivation positive au racisme, l'existence d'une forme de racisme
basée sur l'amour de sa race et la loyauté envers
ses intérêts n'est généralement pas
reconnue. Par conséquent la forme la plus commune de racisme
n'est pas reconnue en tant que telle, et son existence est largement
inconsciente et invisible, réprimée par des normes
culturelles qui découragent l'expression de l'amour pour
sa race.
Les personnes qui aiment leur propre race peuvent aimer ou pas
les autres races aussi, mais si c'est le cas il ne faut pas s'attendre
à ce que leur amour ou leurs émotions positives
pour d'autres races soient égales à ce qu'elles
ressentent pour la leur. Il est normal d'avoir une large gamme
d'émotions et de sentiments différents pour des
choses différentes, incluant des races différentes,
d'apprécier certaines plus que d'autres, d'avoir des préférences,
des sympathies et des antipathies, et de discriminer sur la base
de ces préférences. Il est anormal d'avoir des sentiments
ou émotions identiques ou égaux pour toutes les
choses, incluant toutes les races. Pourtant c'est l'égalitarisme
des émotions, sentiments et sensibilités esthétiques,
ou réductionnisme émotionnel la réduction
d'une variété complexe et diverse de différents
types, intensités et degrés d'émotions à
une émotion unique et uniforme en accord avec les principes
égalitaristes de l'amour agapique que l'égalitarisme
racial requiert. Il s'oppose à la valorisation ou à
l'amour d'une race normalement la sienne propre plus
qu'aux autres races, et condamne comme immorale toute personne
qui valorise ou aime une race normalement sa propre race
plus que d'autres races, ou qui valorise ou aime différentes
races de manière inégale, ou en degrés différents
ou inégaux.
Le racisme causé par les valeurs et par l'amour inclut
aussi le racisme qui valorise ou aime la diversité raciale
humaine et qui soutient par conséquent la préservation
raciale, et qui peut ou non aimer ou apprécier également
toutes les diverses races en accord avec les principes égalitaristes
de l'amour agapique. L'amour de la diversité raciale est
un amour de l'humanité qui a beaucoup en commun avec l'amour
de la nature. L'amour de l'humanité ne requiert pas que
toutes les parties de l'humanité soient aimées de
manière égale, tout comme l'amour de la nature ne
requiert pas que toutes les parties de la nature soient aimées
également. L'amour n'est pas une émotion égale,
mais une émotion inégale de degrés et de
variété infinis. Chaque individu aime différemment
des choses différentes. C'est l'une des choses qui définit
l'individualité. Mais il est plus naturel d'aimer le plus
cette partie de la nature à laquelle on appartient, la
partie dont nous-mêmes faisons partie.
De même que la causalité du racisme ne peut pas être
réduite à une seule cause, le racisme ne peut pas
non plus être réduit à une seule forme. Les
formes de racisme sont aussi variées que ses causes. Chaque
cause entraîne une forme différente, chacune ayant
ses propres buts et méthodes, fins et moyens. Pour les
formes morales de racisme, le but est la préservation et
la continuation, l'indépendance et la liberté raciales.
Pour les formes immorales de racisme, le but est la suprématie
ou la maîtrise raciales la domination, le contrôle
ou la subjugation des autres races souvent assistées
par l'exploitation, la maltraitance ou, dans les versions les
plus extrêmes, le génocide ou la destruction raciale.
La distinction la plus importante entre les différents
types ou formes de racisme est celle basée sur la moralité.
Cette distinction morale est déterminée par leurs
différentes croyances éthiques, buts ou fins, et
par les méthodes ou les moyens d'atteindre ces buts. Il
existe des croyances éthiques et des valeurs morales et
immorales, des buts et des fins moraux et immoraux, et des méthodes
et des moyens moraux et immoraux. La moralité, comme les
droits humains, est une construction sociale. Elle est mise en
existence par les membres d'une société. Son but
est de diriger et de réguler le comportement et les relations
de manière à servir et à promouvoir le bien
général, les intérêts de la société
ou du continuum racial dans sa totalité. La moralité
peut être positive, requérant certaines actions,
ou négative, interdisant certaines actions, mais son but
reste le même. En pratique, la moralité peut être
définie comme un comportement constructif qui promeut la
préservation et la continuation de la vie. L'immoralité
est le comportement qui est destructeur, soi envers soi-même
soit envers les autres, ou envers sa propre race ou envers les
autres races.
Un principe fondamental de moralité est le respect et le
soutien aux droits et intérêts légitimes de
tous, des autres aussi bien que de soi-même, la fameuse
« Règle d'Or » de la réciprocité.
En termes de moralité, la première distinction entre
les différentes formes de racisme est entre ceux qui reconnaissent,
affirment, respectent, soutiennent et promeuvent les droits et
intérêts légitimes de toutes les races
la « Règle d'Or Raciale » et ceux qui
ne le font pas. Le racisme moral les reconnaît, le racisme
immoral ne les reconnaît pas. La distinction entre racisme
moral et immoral est similaire à la distinction entre individualisme
moral et immoral. La caractéristique définissant
l'individualisme est l'affirmation et la promotion des droits
et intérêts individuels. La caractéristique
définissant le racisme est l'affirmation et la promotion
des droits et intérêts raciaux. La différence
ou la distinction entre les formes morales et immorales d'individualisme
et de racisme est que les formes morales respectent et promeuvent
les droits et intérêts de tous les individus et races,
alors que les formes immorales respectent seulement les droits
et intérêts du sujet lui-même et de sa propre
race. Cette subjectivité excessive entraîne la négation
et la violation des droits et intérêts des autres
individus et races.
Le racisme moral peut être défini comme la reconnaissance,
l'affirmation et la promotion des droits et intérêts
raciaux légitimes [Note 2], en particulier du droit primordial
ou vital ou essentiel à la vie d'une race à
la vie (la continuation ou la préservation de son existence)
et à l'indépendance (le contrôle de sa propre
vie ou existence dans tous les domaines politique, social,
économique et culturel) raciales. Le racisme immoral et
le nihilisme racial peuvent tous deux être définis
comme des idéologies qui nient et violent les droits raciaux,
la différence étant que le raciste immoral viole
les droits des autres races parfois comme une fin en soi,
mais plus communément comme un moyen dans le but de favoriser
sa propre race alors que le nihiliste racial nie et viole
les droits de toutes les races en général, et de
sa propre race en particulier.
Les formes de racisme qui ont été traditionnellement
définies, reconnues, promues et pratiquées en tant
que racisme ne reconnaissent et ne promeuvent généralement
pas les droits raciaux. Spécifiquement, ils n'ont pas soutenu
les droits des différentes races à la vie (à
continuer leur existence), à la liberté (à
l'indépendance) et à la recherche de leur propre
destin évolutionnaire, ou à la possession exclusive
de leur propre territoire tel que cela est requis pour la réalisation
de ces droits. En fait, les formes de racisme qui ont été
traditionnellement définies et pratiquées comme
telles ont nié et violé ces droits. L'étendue
de leur violation et la négation des droits des autres
races a été variable. Certaines ont été
restreintes ou gouvernés à un certain degré
par des considérations morales, ainsi leur violation des
droits des autres races n'a pas été totale, alors
que d'autres ont été pratiquement non-limitées
par de telles préoccupations. Le racisme moral n'a pas
encore été pratiqué en tant que principe
directeur des relations raciales.
Avant que le racisme moral ne puisse être pratiqué,
son existence ou du moins sa possibilité doit
d'abord être largement reconnue. Mais le concept même
d'une forme morale de racisme est regardé avec suspicion
et doute, ou carrément nié, dans une culture conditionnée
depuis longtemps par l'idéologie nihiliste raciale. Les
seules formes de racisme communément reconnues comme existantes,
ou même comme possibles, sont les formes immorales, et habituellement
les variétés les plus extrêmes de celles-ci.
En résultat, et en plein accord avec les principes du réductionnisme
et de l'extrémisme, les positions alternatives reconnues
sur les questions raciales ont été réduites
aux deux extrêmes du nihilisme racial et du racisme immoral,
tous deux niant et violant les droits raciaux.
L'extrémisme voit une question donnée comme étant
limitée aux deux positions extrêmes opposées
sans autres alternatives, comme un choix entre l'une ou l'autre,
soit l'une soit l'autre. Les deux extrêmes sur la question
de la race prétendent qu'il n'existe aucune autre alternative
à leur position que celle de l'extrême opposé,
et nient ou ignorent d'autres alternatives, affirmant qu'elles
n'existent pas vraiment, ou même qu'elles ne peuvent pas
exister. Ainsi le nihilisme racial prétend que la seule
alternative à sa version multiracialiste de destruction
raciale et de violation des droits raciaux est la version suprématiste
promue par le racisme immoral, et que toute déviation par
rapport au nihilisme racial conduit par une logique extrémiste
inexorable à des actes de génocide contre les autres
races. De même, le racisme immoral prétend que la
seule alternative à sa version suprématiste de destruction
raciale et de violation des droits raciaux est la version multiracialiste
promue par le nihilisme racial, et que toute opposition au racisme
immoral équivaut à promouvoir le multiracialisme
et la destruction raciale par mélange et remplacement.
Les deux prétentions sont typiques de la vision réductionniste
simpliste de la causalité et de la forme, réduisant
le complexe et le divers au simple et à l'uniforme. Aucune
ne considérera ni n'admettra l'existence d'une alternative
qui promeut les droits raciaux, la préservation et l'indépendance.
Par conséquent, la question raciale a été
présentée et définie seulement sous la forme
de ses deux extrêmes destructeurs opposés, les autres
alternatives ou choix étant niés et exclus de toute
considération. Le seul choix offert est entre des versions
différentes de la destruction raciale. Mais la diversité
raciale humaine a besoin d'un autre choix, d'un meilleur choix,
d'une alternative qui reconnaisse et défende les droits
raciaux et qui promeuve la préservation raciale.
La distinction entre la moralité et l'immoralité
coïncide souvent avec la distinction entre préservation
et destruction. Les actions et les idées morales tendent
à préserver la vie. Les actions et les idées
immorales sont plus inclinées à détruire
la vie. Les races sont des choses vivantes, des formes de vie
et des continuums de vie composées de générations
de choses vivantes. Par conséquent ces idées et
actions qui promeuvent la préservation raciale devraient
être par présomption considérées comme
morales (c'est-à-dire devraient jouir d'une présomption
de moralité) et celles qui promeuvent la destruction raciale
devraient être par présomption considérées
comme immorales. Le racisme immoral et le nihilisme racial promeuvent
tous deux la destruction raciale, bien que le motif, la méthode
de destruction, et l'identité de la race ou des races
vouées à la destruction soient différents.
Le racisme moral est la seule idéologie qui promeut la
préservation de toutes les races.
Le racisme moral est la voie médiane préservationniste,
le « juste milieu » entre les deux extrêmes
destructeurs opposés. Il trace une voie préservationniste
raciale entre le Scylla du racisme immoral et le Charybde du nihilisme
racial. Il est le choix alternatif, le choix conservationniste,
la position qui affirme les droits raciaux, en particulier le
droit de toutes les races à la vie, à la liberté
et à l'indépendance (le contrôle de sa propre
vie). En cela il diffère clairement des deux formes d'extrémisme
racial le racisme immoral et le nihilisme racial qui
nient et violent les droits raciaux. Le racisme immoral viole
le droit racial à la liberté et à l'indépendance
par la pratique du suprématisme racial, par lequel une
race règne, contrôle ou est maîtresse d'une
autre, et dans ses formes extrêmes viole le
droit racial à la vie par des actes de génocide.
Le nihilisme racial viole les mêmes droits par la pratique
du multiracialisme, par lequel les différentes races se
voient nier les conditions de séparation raciale requises
à la fois pour la continuation de leur vie et pour le contrôle
de leurs propres vies.
L'existence du racisme moral n'est pas généralement
reconnue pour deux raisons principales. La première est
le refus des deux positions extrêmes sur la race le
racisme immoral et le nihilisme racial d'admettre l'existence
de positions alternatives. La seconde raison est que le racisme
moral l'idéologie des droits raciaux, de la préservation
et de l'indépendance raciales n'a pas encore été
consciemment défini et conceptualisé, intellectuellement
purifié et moralement transvalué. C'est un processus
que toutes les valeurs doivent traverser avant d'être reconnues
et pratiquées en permanence et ainsi « socialement
construites » par une « masse critique »
de gens, ou par une minorité puissante et influente, suffisante
pour les rendre normatives et dominantes. L'individualisme et
les droits individuels, ainsi que l'environnementalisme et la
conservation, ont traversé ce processus avant d'être
reconnus comme valeurs, et le racisme moral, avec ses concepts
de droits raciaux et de conservation raciale, doit faire de même.
Le processus essentiel de définition et de conceptualisation,
de purification et de transvaluation morale, requiert avant tout
que le racisme moral soit clairement distingué de toutes
les autres positions sur la race, particulièrement des
diverses formes de racisme immoral. En cela la situation du racisme
est similaire à celle de l'individualisme. Le mot individualisme
peut être appliqué à toute idéologie
qui affirme la valeur et l'importance de l'individu. Il est généralement
reconnu qu'il existe de nombreuses formes d'individualisme, des
adéquates et des erronées, des morales et des immorales.
Elles sont distinguées par leur attitude différente
envers les droits des autres. Les formes morales ou adéquates
d'individualisme reconnaissent et respectent les droits des autres
individus et de la plus grande société ou race dont
l'individu fait partie. Les formes immorales ou erronées
ne le font pas, mais les nient et les violent.
Le fait qu'il existe des formes immorales d'individualisme ne
conduit habituellement pas les gens à considérer
toutes les formes d'individualisme comme immorales. En dépit
des individualistes immoraux la culture dominante regarde généralement
l'individualisme comme une valeur positive, comme moralement juste
et bonne, et considère ses pratiquants immoraux comme des
exceptions à la règle. Dans la culture occidentale
moderne, l'individualisme a plus de chance d'avoir une connotation
positive qu'une négative, plus de chance d'être considéré
comme moral que comme immoral. C'est parce que les formes morales
d'individualisme ont été définies avec succès
comme distinctes des formes immorales, et ainsi purifiées
de toute association ou confusion avec elles. La même chose
devrait aussi être vraie pour le racisme.
Le nom de racisme peut être appliqué à toute
idéologie ou système d'idées, de croyances
et de valeurs qui affirme la valeur et l'importance de la
race, ou qui est basée sur des considérations raciales.
Comme l'individualisme, le racisme peut être soit moral
soit immoral, dépendant de son attitude envers les droits
des autres. Mais à la différence de l'individualisme,
le fait qu'il puisse exister des formes de racisme morales aussi
bien qu'immorales n'est pas généralement reconnu.
Par conséquent, le racisme a une image presque exclusivement
négative et est couramment considéré comme
immoral. Pour être moralement transvaluées, et ainsi
reconnues comme morales, les formes morales de racisme doivent
être définies et conceptualisées avec succès
comme étant clairement distinctes des formes immorales,
purifiées de toute association ou connexion avec elles
(autres que le fait qu'elles sont toutes deux basées sur
la race), et ainsi moralement évaluées par une nouvelle
norme à la place de la norme conventionnelle basée
sur les formes immorales. Il sera alors possible pour le racisme
moral et pour ses concepts de droits raciaux, de préservation
et d'indépendance raciales d'être socialement
construit en tant que valeur normative ou dominante par les effets
cumulatifs des décisions, croyances et actions d'une «
masse critique » suffisante ou d'une minorité influente.
L'individualisme en général est caractérisé
par la croyance factuelle que l'individu est unique, important
et a de la valeur. L'individualisme moral ajoute à cela
la croyance éthique que l'individu a des droits, parmi
lesquels figurent le droit à la vie et aux conditions requises
pour la vie, le droit de contrôler sa propre vie (de diriger
ou de gouverner sa propre vie), le droit au produit de son propre
travail (la richesse qu'il a créée), le droit à
son propre foyer, et le droit de reproduire sa vie, tant que l'exercice
de ces droits n'entre pas en conflit avec les mêmes droits
des autres. Le racisme en général peut être
similairement défini comme la croyance factuelle que les
races sont uniques, importantes et ont de la valeur. Le racisme
moral ajoute à cela la croyance éthique que les
races ont des droits, parmi lesquels figurent le droit à
la vie et aux conditions qu'elles requièrent pour vivre,
le droit de contrôler leur propre vie et leur propre destin
(l'indépendance et l'autodétermination), le droit
à leur propre foyer ou territoire racial exclusif, le droit
au produit de leur propre travail, et le droit de reproduire leur
vie et leur culture à travers leurs enfants, limités
seulement par la clause que l'exercice de ces droits n'entre pas
en conflit avec les mêmes droits des autres races.
La doctrine lockéenne des droits individuels soutient que
chaque personne est un être souverain, ne devant ni être
gouverné par les autres ni les gouverner, mais devant gouverner
seulement sa propre vie. Il rejette la doctrine selon laquelle
certaines personnes peuvent gouverner, contrôler ou être
les maîtres des autres. C'est un concept central de l'individualisme
moral. Similairement, le racisme moral soutient que chaque race
est une entité souveraine, ayant droit au seul pouvoir
et contrôle de sa propre vie, existence et destin, dans
tous ses aspects, ne devant ni être gouvernée par
les autres races ni les gouverner. Il rejette la doctrine du suprématisme
racial typique du racisme immoral selon laquelle certaines
races peuvent, ou ont le droit, de gouverner, de contrôler
ou d'être maîtresses des autres races.
Comme cela est dit ci-dessus, le racisme a une image presque exclusivement
négative ou immorale dans la culture actuelle, et pour
une bonne raison, puisque les seules formes de racisme généralement
connues ou reconnues sont les formes immorales. Il est associé
à des moyens ou des méthodes immorales, tels que
l'intimidation ou la violence physique. Il est associé
à des solutions, fins ou buts immoraux, tels que le génocide
ou l'asservissement des autres races, ou l'expulsion de masse
des autres races sans leur fournir une compensation adéquate
d'un foyer à elles, tous offensant les sensibilités
civilisées les plus basiques. Finalement, il est associé
au totalitarisme, au rejet de la moralité politique de
l'humanisme libéral et de ses valeurs de démocratie,
de droits individuels et de liberté. Concernant le racisme
immoral, ces associations sont bien-fondées. Concernant
le racisme moral, cependant, elles ne le sont pas, mais représentent
l'opposé de ses principes, valeurs et buts.
Le nihilisme racial utilise souvent une logique extrémiste
pour discréditer moralement toutes les formes de racisme
en prétendant que le racisme, poussé à sa
logique extrême, doit mener au génocide. La plus
grande partie de la population a effectivement été
conditionnée à percevoir le racisme seulement sous
cette forme extrême et moralement discréditée.
Cela est combiné avec l'usage de la logique réductionniste
pour réduire la racisme à une seule forme monolithique
la forme extrémiste moralement discréditée
et pour nier la possibilité de toute autre forme,
en particulier d'une forme moralement crédible. Les deux
logiques extrémiste et réductionniste refusent toute
différenciation ou distinction entre des formes différentes.
Dans cette matière les partisans du racisme immoral sont
en accord avec le nihilisme racial, et refusent d'accepter l'existence
d'une forme morale alternative de racisme. Ils utilisent tous
deux la logique extrémiste et réductionniste pour
discréditer les efforts pour promouvoir une forme morale
de racisme en prétendant que, si on la pousse à
sa logique extrême, elle ne peut pas être distinguée
ou différenciée du racisme immoral.
Une conséquence de l'usage général de la
logique réductionniste et extrémiste pour décrire
le racisme comme monolithique, le réduisant à un
seul type qui représente un extrême des positions
possibles sur la race, est que les antiracistes qui s'opposent
au racisme nuancent rarement leur position en précisant
à quel type ou forme de racisme ils sont opposés
ou contre les formes morales ou adéquates qui promeuvent
les droits raciaux, la liberté et la préservation
raciales, ou les formes immorales ou erronées qui promeuvent
la suprématie, l'exploitation, la subjugation, l'esclavage
et la destruction raciales. S'ils sont seulement contre les formes
immorales il faudrait expliquer que le racisme moral est aussi
contre, ou opposé, au racisme immoral. Seul le nihilisme
racial est à la fois opposé ou contre le racisme
moral et immoral. Pour le nihilisme racial, il n'y a aucune forme
adéquate de racisme. Par ses normes, tout racisme est erroné,
car il recherche la destruction et l'extinction raciales pour
réaliser son but d'Unicité, d'une seule race humaine
unifiée et uniforme, et s'oppose donc à la diversité
raciale, aux droits raciaux, à la préservation et
à l'indépendance raciales les principes du
racisme moral.
Une autre conséquence de la tendance à décrire
le racisme comme monolithique, ou limité à une seule
forme, est la tendance à fournir une seule définition
du racisme. Etant donnée la préoccupation de l'idéologie
actuellement dominante de promouvoir l'égalitarisme racial,
beaucoup de ces définitions simplistes du racisme soulignent
fortement la question de l'égalité raciale. Typique
de celles-ci est la définition du racisme comme étant
« une forte croyance en la supériorité ethnique
d'une race sur toutes les autres » [Note 3].
Le problème avec la définition ci-dessus ou avec
des définitions similaires est qu'elles sont basées
sur une croyance factuelle (en la supériorité raciale)
plutôt que sur une croyance éthique sur ce
que l'on croit être factuellement vrai ou faux, non sur
ce qu'on croit être éthiquement juste ou erroné
alors que le racisme moral est basé plus sur des
croyances éthiques que sur des croyances factuelles. Il
est commun pour l'antiracisme de condamner la croyance factuelle
en la supériorité raciale pour des raisons éthiques
en citant son utilisation pour justifier des pratiques immorales
(comme l'esclavage ou le génocide). Par cette logique,
la perception des faits serait déterminée par l'effet
qu'ils sont supposés avoir sur la conduite éthique,
et on devrait nier les faits qui semblent être en désaccord
avec les valeurs éthiques. Les jugements éthiques
ne devraient pas être faits sur des croyances factuelles,
mais sur des croyances et des comportements éthiques. Les
croyances factuelles devraient être considérées
comme moralement ou éthiquement neutres, ni morales ni
immorales en elles-mêmes. Seule une logique rigidement réductionniste
et extrémiste peut affirmer qu'une croyance factuelle en
la supériorité raciale conduit nécessairement
à la violation des droits des autres races.
La définition du racisme comme étant basé
uniquement sur la croyance en des inégalités raciales
(un autre mot pour différences) reflète la préoccupation
obsessionnelle de l'égalitarisme racial envers l'imposition
de son dogme central de l'égalité raciale, et donc
son habitude de définir toutes les idées et croyances
selon leur conformité avec ce dogme. La croyance en l'égalité
raciale est habituellement un acte de foi. Malheureusement, comme
c'est si souvent le cas avec les croyances basées sur la
foi, les croyants ne tolèrent pas les non-croyants, condamnent
leur incroyance pour des raisons morales, et se concentrent exclusivement
sur cette hérésie de l'incroyance pour les définir.
En effet, par leur étroite définition du racisme,
une personne qui soutiendrait la préservation, l'indépendance
et la séparation raciales, mais qui ne croirait pas en
la supériorité raciale, ne serait pas considérée
comme raciste.
Le racisme moral est basé sur la croyance éthique
dans les droits raciaux, pas sur une croyance factuelle en la
supériorité ou en l'infériorité raciales.
Cette dernière croyance ne correspond pas au racisme moral,
puisqu'il soutient les mêmes droits raciaux pour toutes
les races sans se préoccuper de savoir si elles sont supérieures
ou inférieures en quoi que ce soit. La croyance factuelle
en la supériorité raciale est fréquemment
utilisée pour justifier l'esclavage ou le suprématisme
racial, la domination d'une race supposée inférieure
par une race supposée supérieure, dont le «
droit » à dominer est basé sur sa supposée
supériorité. Mais une croyance éthique en
les droits raciaux empêcherait la promotion du suprématisme,
même s'il était associé à une croyance
factuelle en l'inégalité raciale.
De même, une race n'a pas besoin d'être supérieure
ou « spéciale » pour avoir droit à des
droits raciaux, à la préservation et à l'indépendance.
De nombreux préservationnistes raciaux supposent à
tort tout comme beaucoup de leurs adversaires que
la cause de la préservation d'une race dépend de
sa supériorité ou de sa valeur particulière
par rapport aux autres races. Cette supposition erronée
est un piège bien trop commun conduisant beaucoup à
s'engager dans une critique hautement partisane des autres races
et dans un éloge de la leur pour tenter d'établir
sa plus grande valeur. Ainsi beaucoup des affirmations concernant
la supériorité et l'infériorité raciales
peuvent être attribuées à la prémisse
erronée selon laquelle la préservation et l'indépendance
d'une race ne peuvent être justifiées que par sa
supériorité sur les autres races. Les affirmations
de supériorité raciale sont nécessaires pour
la justification du suprématisme racial, la domination
d'une race sur les autres, mais pas pour la défense des
droits raciaux, de la préservation et de l'indépendance
raciales, pour lesquels de telles affirmations sont inutiles.
Pour le racisme moral, toutes les races ont un droit égal
à la vie et à l'indépendance sans se préoccuper
de savoir si elles sont « spéciales » ou supérieures.
Une personne peut être un raciste moral, qu'elle croie en
l'égalité ou en l'inégalité raciales,
en la supériorité ou en l'infériorité.
De telles croyances factuelles sont hors de propos pour le racisme
moral parce qu'il est essentiellement basé sur une croyance
éthique en des droits raciaux plutôt que sur une
croyance factuelle en l'inégalité raciale. Par son
affirmation du droit racial à la vie et à l'indépendance,
le racisme moral s'oppose à toute forme de suprématisme
ou de domination d'une race sur une autre, sans se préoccuper
de savoir si une race est supérieure, inférieure
ou égale à une autre. Le racisme moral soutient
les droits ci-dessus pour toutes les races, de même que
l'individualisme moral soutient les mêmes droits pour tous
les individus, sans se préoccuper de savoir s'ils sont
supérieurs, inférieurs ou égaux. Un raciste
moral peut aimer, apprécier et préférer sa
propre race aux autres, et il peut croire qu'elle est supérieure
aux autres, mais il reconnaît et soutient les mêmes
droits à la vie, à la liberté (à l'indépendance)
et à la préservation pour toutes les races, et s'attend
à ce que cette reconnaissance et ce soutien soient réciproques.
Après la référence à une croyance
en l'inégalité raciale, les termes les plus communs
trouvés dans les définitions du racisme sont préjugé,
parti-pris, discrimination, haine, et le préfixe anti
(contre). Les trois premiers termes préjugé,
parti-pris et discrimination sont, comme la croyance en
l'inégalité raciale, des péchés contre
l'égalitarisme, violant sa demande que tous soient considérés
et traités de la même manière, sans reconnaissance
de différences ou de variations de préférence,
d'amour et de valeur. Il y a de nombreuses définitions
du préjugé, mais concernant les relations raciales
cela ne signifie souvent rien de plus qu'avoir une préférence
pour sa propre race, pour ses traits, qualités et caractéristiques,
et une préoccupation particulière pour ses intérêts.
« Parti-pris » est ordinairement utilisé pour
désigner la même préférence, et la
« discrimination » est basée sur cette préférence.
Depuis la perspective du nihilisme racial, qui nie la valeur ou
l'importance de la race et des différences raciales et
qui cherche à les réduire à zéro ou
à rien (à néant), toute préférence
basée sur la race est considérée comme irrationnelle
et déraisonnable, arbitraire et injuste, et, en définitive,
comme immorale. Mais toute vie, toutes les choses vivantes, et
toutes les formes de vie luttent pour vivre et pour continuer
leur vie, et la vie de leur propre forme de vie ou espèce.
C'est peut-être le commandement le plus profond de la nature,
et il présuppose une préférence innée
ou naturelle pour sa propre vie et pour sa propre forme de vie
ou espèce. L'absence de cette préférence
devrait probablement être considérée comme
un défaut, potentiellement fatal à sa propre vie
et à la vie de sa propre forme de vie ou espèce.
L'existence de cette préférence devrait être
considérée comme nuisible ou immorale seulement
dans la mesure où elle excède les besoins et intérêts
légitimes de l'individu ou de la forme de vie la possédant
et dans la mesure où elle méprise et viole les droits
et les intérêts légitimes des autres individus
et formes de vie.
La haine est la plus forte des émotions négatives,
mais les émotions ou opinions négatives incluant
la haine ne sont pas immorales en elles-mêmes. Ce
qui est immoral est le comportement qui méprise, viole
ou attaque les droits et intérêts légitimes
des autres, ou une idéologie ou système de
croyances, de valeurs et d'idées qui approuve un
tel comportement. Un tel comportement, ou une telle idéologie,
est immoral quelle que soit sa motivation émotionnelle
ou autre, qu'il soit motivé par la haine ou l'amour ou
quelque chose d'intermédiaire. Dans la culture actuelle,
l'amour pour sa race, la préférence pour sa race,
ou le désir de préserver et de continuer sa race
incluant l'opposition au mélange racial et le soutien
aux conditions de séparation raciale requises pour la préservation
et l'indépendance raciales sont souvent erronément
décrits comme de la haine. En fait, une grande partie du
racisme décrit comme étant de la haine est simplement
le refus des membres d'une race de se mélanger aux membres
d'autres races, et leur résistance à ce processus
racialement destructeur, motivé en définitive par
un désir conscient ou inconscient de préservation
et de continuation, de séparation et d'indépendance
raciales. En l'absence de tout désir de violer les droits
et intérêts légitimes des autres races, cette
opposition à la destruction de sa propre race, ou à
la perte de son indépendance, serait mieux décrite,
et plus honnêtement, comme étant motivée par
l'amour pour leur propre race plutôt que par la haine ou
la malveillance envers d'autres races.
Le préfixe « anti » signifie être contre.
Pour que le terme ait une signification morale, être «
anti » ou contre une certaine race ou un certain groupe
ethnique doit signifier être « anti » ou contre
les droits et intérêts légitimes de cette
race ou de ce groupe ethnique, et de commettre ou promouvoir la
négation, ou de promouvoir la violation de ces droits.
Une idéologie ou un comportement qui reconnaît et
respecte les droits et intérêts légitimes
de cette race ou de ce groupe ethnique en particulier de
ses droits primordiaux ou vitaux (essentiels à la vie)
à la vie, à la liberté et aux conditions
requises pour la continuation de son existence et de son indépendance,
plus précisément de son propre territoire et gouvernement
ne peuvent pas adéquatement être définis
comme étant « anti » ou contre cette race ou
ce groupe ethnique dans un sens moralement significatif. De même,
soutenir, promouvoir et défendre les droits et intérêts
légitimes de sa propre race et de son propre groupe ethnique
tels que la continuation de sa vie ou sa préservation,
sa liberté et son indépendance raciales, et son
droit à son propre territoire, pays ou foyer comme étant
requis pour la continuation de sa vie et de sa liberté
ne peut pas être adéquatement défini
comme étant « anti » ou contre toute autre
race ou tout autre groupe ethnique dans un sens moralement légitime.
Le racisme moral affirme et soutient les droits et intérêts
légitimes de toutes les races et de tous les groupes ethniques,
et ne peut donc pas être adéquatement décrit
comme étant « anti » ou contre toute race ou
tout groupe ethnique dans un sens moralement significatif. Ce
sont le racisme immoral et le nihilisme racial qui sont «
anti » ou contre et qui nient, violent ou attaquent
les droits et intérêts vitaux et primordiaux
des races et des groupes ethniques.
Le racisme, le nationalisme et l'individualisme affirment tous
l'importance et la valeur d'une entité spécifique
et particulière et son droit à être séparée,
unique et différenciée de la masse plutôt
que d'être absorbée en elle. Ils déclarent
et affirment tous l'identité et les droits de l'entité
séparée, incluant son droit à la vie ou à
l'existence, à l'indépendance ou au contrôle
de sa propre existence, et à la liberté ou à
l'autodétermination, avec pour seule limite à ses
droits qu'ils ne violent pas les mêmes droits des autres
races, nations ou individus. Ainsi une race, une nation ou un
individu n'a pas le droit de causer la mort ou la diminution de
la vie d'un autre, de dominer un autre, de voler un autre, ou
d'envahir ou de prendre à un autre le territoire ou la
propriété dont il a besoin pour son existence et
son indépendance. Ces trois idéologies ou
ismes sont donc exactement à l'opposé
des divers universalismes de la croyance en l'Unicité,
tels que le nihilisme racial, qui rejette et nie l'identité,
les droits et l'indépendance raciaux et nationaux, et qui
cherche à absorber toutes les diverses races et peuples
de l'humanité en une vaste masse indifférenciée.
Dans le racisme, le nationalisme et l'individualisme, il est moral
d'agir dans son propre intérêt pourvu qu'une telle
action ne viole pas les droits légitimes des autres. C'est
la règle de moralité différenciant leurs
formes morales de leurs formes immorales. Les formes morales respectent
les droits des autres races, nations et individus, les formes
immorales ne le font pas. S'il est poussé à l'extrême,
le racisme immoral peut promouvoir le génocide tout comme
l'individualisme immoral peut promouvoir le meurtre. Le génocide
est au racisme ce que le meurtre est à l'individualisme.
Ils sont les antithèses du racisme et de l'individualisme
moraux.
Selon les formes extrémistes de racisme immoral, nous devons
choisir entre notre race et les autres races, entre détruire
les autres races ou les laisser détruire la nôtre.
C'est le concept polémique des relations raciales qui caractérise
le racisme immoral. D'après ce concept (ou perception),
toutes les races sont vues comme des adversaires dans une situation
de conflit similaire à une guerre, une compétition
en vase clos où si une race gagne les autres doivent perdre.
Ainsi le racisme immoral suppose naturellement une attitude très
hostile envers les autres races, exprimant souvent son attitude
envers elles en termes médiocres, haineux et critiques
qui transmettent une malveillance et une intention de leur causer
du tort, de leur causer des pertes, et de violer leurs droits
et intérêts légitimes plutôt que les
reconnaître et les respecter. Comme la plupart des pensées
extrémistes, ce n'est pas une représentation adéquate
de la réalité, et cela commence et finit par une
prémisse erronée. En réalité, il existe
d'autres choix des choix moraux et d'autres moyens
des moyens moraux par lesquels l'indépendance
et la préservation peuvent être assurées.
La plus importante considération pour les relations entres
différentes races, comme pour les relations entre différents
individus ou nations, est qu'elles reconnaissent et respectent
les droits des autres à la vie, à la continuation
de l'existence, à l'indépendance et à l'autodétermination.
Pour les races, le respect de ces droits requiert des conditions
de séparation raciale, où chaque race possèdera
son propre territoire exclusif avec son propre gouvernement souverain.
La reconnaissance et le respect de ces droits doivent être
considérés comme le principal indicateur de la bonne
volonté dans les relations raciales, dans la mesure où
si cette reconnaissance et ce respect ne sont pas présents
la bonne volonté ne peut pas être présente
non plus. Une race qui nie ces droits à une autre race,
ou qui les viole, ne peut pas être considérée
comme ayant de la bonne volonté envers cette race. Dénier
à une race les conditions dont elle a besoin pour son existence
et sa liberté revient à lui souhaiter du mal. Reconnaître
et respecter le droit d'une race aux conditions dont elle a besoin
pour sa vie et son indépendance revient à lui souhaiter
du bien.
Le racisme moral évite le concept polémique des
relations raciales. Si les droits raciaux sont reconnus, toutes
les races seraient gagnantes dans le sens où toutes seraient
assurées de leur indépendance et de la continuation
non-diminuée et non-diluée dans leurs propres foyers.
Rechercher la continuation de l'existence d'une race ne requiert
pas la non-existence d'une autre race. Ce n'est pas le «
ou bien/ou bien », dominer ou être dominé,
tuer ou être tué la position du racisme immoral
extrémiste. La question n'est pas de choisir entre l'existence
de l'une ou de l'autre. C'est un choix faux et non-nécessaire.
Nous pouvons choisir que toutes les races existent dans le futur
tout comme toutes ont existé dans le passé, en restaurant
et en maintenant les conditions (séparation territoriale
et isolation reproductive) dont elles ont besoin pour la continuation
de leur existence.
La reconnaissance mutuelle des droits raciaux, le principe central
du racisme moral, favoriserait une relation de coopération
entre les races et un effort commun pour promouvoir et protéger
l'indépendance et la préservation raciales. Alors
que le racisme immoral extrémiste croit que les autres
races doivent perdre pour que l'une gagne, le racisme moral croit
que toutes les races peuvent gagner, que les intérêts
de toutes peuvent être servis et protégés,
pour que toutes puissent coexister en paix ce qui requiert
d'abord qu'elles continuent à exister sur la même
planète, chacune dans son propre foyer, chacune ayant le
contrôle de son propre destin, chacune respectant les droits
des autres en accord avec la Règle d'Or Raciale.
S'il existe une chose comme le progrès moral, et il faut
espérer qu'elle existe, alors l'humanité peut apprendre
des erreurs du passé et jouir du progrès dans le
domaine moral ou éthique tout comme elle l'a fait dans
les domaines matériel, technique et scientifique. Il ne
serait pas limité aux mêmes règles de moralité
pratiquées par les générations des siècles
passés ou des millénaires lointains. La loi pré-humaine
de la nature, la brutale lutte pour la survie, ou le dominer ou
être dominé, tuer ou être tué, a été
dépassée par les efforts cumulés de milliers
de générations de l'humanité pour s'élever
au-dessus d'elle par la reconnaissance (ou la construction sociale)
des droits humains et de la Règle d'Or du vivre et laisser
vivre. Le racisme immoral applique la loi de la nature pré-humaine
dans les relations raciales. Mais les relations entre races peuvent
s'élever au-dessus de cette loi brutale par une moralité
qui respecte et affirme les droits raciaux, tout comme les relations
entre individus se sont élevées au-dessus d'elle
par la moralité qui respecte et affirme les droits individuels.
Il y a des limites pour éviter que la conduite ne puisse
dévier des lois de la nature avant que l'individu ou la
race s'engage dans une conduite auto-destructrice, mais à
l'intérieur de ces limites l'humanité a suffisamment
de liberté d'action pour créer une société
juste, humaine et civilisée [Note 4].
Le racisme est beaucoup de choses différentes. Il couvre
à la fois une multitude de péchés et de vertus.
Le suprématisme racial est raciste. Le génocide
est raciste. Mais l'indépendance et la préservation
raciales sont aussi racistes. L'est aussi d'apprécier et
d'aimer sa race, d'être loyal à ses intérêts
et de désirer la continuation de son existence et le contrôle
de son propre destin. L'affirmation extrémiste selon laquelle
toutes les formes de racisme conduisent au génocide, associée
à l'assertion réductionniste qu'il n'existe qu'une
seule forme immorale de racisme, est une accusation
à l'avance souvent utilisée pour discréditer,
supprimer et empêcher de considérer toute autre alternative
au cours destructeur actuel du nihilisme racial, en particulier
toute tentative de promouvoir la préservation et l'indépendance
raciales.
La logique réductionniste était typique de la pensée
dogmatique de l'époque médiévale où
toutes les alternatives étaient réduites à
un choix manichéen entre le bien et le mal soit obéir
au dogme de l'Eglise soit être allié aux puissances
sataniques de l'obscurité. Dans la logique réductionniste
de l'orthodoxie dominante du monde moderne, toutes les alternatives
sont réduites à un choix manichéen similaire
soit obéir au dogme du nihilisme racial soit être
allié aux puissances maléfiques du suprématisme
et du génocide raciaux. En ayant éliminé
toutes les autres alternatives par l'utilisation réussie
de la logique extrémiste et réductionniste pour
produire une si puissante imagerie manichéenne, le nihilisme
racial a obtenu une position de domination culturelle presque
incontestée.
Que l'existence future de la diversité raciale humaine
soit à présent en péril est largement dû
au succès du nihilisme racial dans sa négation de
l'existence de toute alternative autre que le racisme immoral.
Les gens sont limités par les choix qu'on leur donne. Ils
ne peuvent pas choisir une alternative morale s'ils ne sont pas
conscients du fait qu'elle existe ou qu'elle est possible. Il
en a été ainsi avec la plupart de l'immoralité
du passé et du présent. C'est seulement si un nombre
suffisant de gens sont conscients de l'existence de réelles
alternatives morales au statu quo immoral que le futur peut éviter
de répéter les erreurs du passé.
Le nihilisme racial rêve d'un avenir où la race ne
sera pas importante, un rêve où les races séparées
et la diversité raciale n'existeront pas. C'est le rêve
de l'Unicité, le mélange ou la fusion de toutes
les races en une seule race uniforme où tous les traits
et qualités distincts créés par l'évolution
divergente et quelle que soit la force créatrice,
la cause ou le dessein qui puisse être derrière cette
évolution seraient détruits. C'est le rêve
réductionniste ultime, un rêve de réductionnisme
racial, de réduire les nombreuses races différentes
en une race, la diversité de l'humanité en uniformité.
Mais le nihilisme racial n'est pas le seul rêve possible
de l'avenir racial. Il existe d'autres rêves. Le racisme
moral a aussi un rêve. C'est un rêve de préservation
et d'indépendance raciales, de continuation de l'existence
et de la liberté raciales, pour toutes les diverses races
de l'humanité, se partageant le monde dans le respect mutuel
des droits légitimes de leurs races compagnes.
Le racisme moral soutient la coopération amicale entre
les races dans les questions de
préoccupations communes et de bénéfice mutuel. Il soutient aussi le droit de chaque race à son propre territoire, pays ou foyer assuré, séparé et exclusif, requis pour la continuation de sa vie et de son indépendance. Il encouragerait les diverses races de l'humanité à se partager la Terre en bon voisins, reconnaissant qu'un bon voisin est un voisin qui respecte les droits des autres à la possession assurée de leur propre morceau de terre et les conditions requises pour la continuation de leur existence. C'est le racisme qui préserve, opposé au racisme immoral, le racisme qui détruit.
Le rêve du nihilisme racial, le rêve de l'Unicité,
est un rêve de réduction et de destruction raciales,
promu au nom du combat contre une autre forme de destruction raciale
dont il prétend qu'elle est la seule alternative. Le rêve
du racisme moral est un rêve de continuation de la vie raciale
et de préservation raciale. Le racisme moral la forme
de racisme moralement justifiée ou juste est l'alternative
au nihilisme racial qui doit être considéré
comme une question de la plus extrême urgence, rien moins
que comme une question de vie ou de mort raciales. Il n'a pas
été pratiqué dans le passé, mais il
faut espérer que dans le développement moral de
l'humanité un stade a maintenant été atteint
où il puisse devenir la moralité pratiquée
du présent et du futur. L'existence future d'une race au
moins en dépend.
Notes
1. Il existe aussi de fausses formes de racisme qui ne sont
pas motivées par de vraies préoccupations raciales,
mais par des préoccupations économiques ou politiques.
Ces formes de pseudo-racisme, comme elles ne sont pas réellement
basées sur des sentiments raciaux ou des préoccupations
raciales, sont seulement superficiellement racistes. Mais le nihilisme
racial, qui esquive les problèmes centraux de la race en
niant leur réalité, préfère attribuer
le racisme à des motifs non-raciaux, et peut ainsi se contenter
de fournir des explications qui se concentrent sur de telles distractions
périphériques. Il y a de nombreuses formes différentes
de racisme, requérant de nombreuses définitions
différentes, mais chaque forme de racisme doit avoir au
moins une chose en commun avec toutes les autres formes
elle doit être basée sur de véritables valeurs
et préoccupations raciales.
2. Les droits et intérêts légitimes sont ici
définis comme étant les droits et intérêts
vitaux (essentiels à la vie) tout comme ces droits et intérêts
moins importants secondaires ou non-vitaux qui n'entrent
pas en conflit avec les droits et intérêts principaux
primordiaux ou vitaux des autres races. Les droits
légitimes d'une race finissent là où commencent
les droits égaux ou supérieurs d'une autre race.
3. C'est la seule définition du racisme donnée dans
un « reportage spécial » intitulé «
Le nouveau racisme », diffusé sur la chaîne
Family Channel, le 29 décembre 1990.
4. Dès que l'humanité prend un autre morceau du
fruit de l'arbre de la connaissance, il arrive souvent que la
connaissance nouvellement acquise, du moins pour une certaine
période de temps, accroisse la confusion et l'erreur autant
que la compréhension et la sagesse. Ce fut le cas avec
la révélation historique de Charles Darwin des mécanismes
de l'évolution biologique. Beaucoup apprirent une fausse
leçon, ou prirent la vraie leçon à l'excès,
et se hâtèrent d'appliquer à la société
humaine les pratiques et la logique du combat évolutionnaire
ou de la sélection naturelle pré-humains nouvellement
révélées. Cette école de pensée,
appelée darwinisme social, supposait à tort que
la découverte de normes comportementales plus anciennes
discréditait et réfutait des développements
moraux plus récents, et justifiait un rejet des concepts
moraux de l'existence civilisée en faveur d'un retour à
la moralité qui existait avant la civilisation, ou au comportement
encore plus ancien de l'existence animale pré-humaine.
Le but ultime de la moralité est de promouvoir et de préserver
la vie. La connaissance de l'état naturel ou pré-civilisé
de l'existence devrait être utilisé pour identifier
et rejeter ces déformations de la moralité qui sont
destructrices de la vie, pas les avancées de la moralité
qui servent à augmenter et à préserver la
vie. La moralité devrait chercher à maintenir un
équilibre harmonieux entre les lois de la nature et la
civilisation qui peut les adapter, réconciliant les nécessités
de la vie et du progrès évolutionnaire avec les
désirs de l'humanité pour une existence assurée
et civilisée.