VRAI ET FAUX RACISME


Richard McCulloch



Le réductionnisme et l'extrémisme essayent tous deux de simplifier les choses. Le réductionnisme tente de réduire le complexe au simple, à la fois dans les questions de type, genre et forme, et de causalité. Là où existent de nombreux types ou formes, différant à la fois en degrés mineurs et majeurs, le réductionnisme ­ incapable ou non-désireux de faire des distinctions ­ prétend qu'il existe seulement un seul type ou une seule forme. Là où existent de nombreuses causes différentes se combinant pour produire un effet, le réductionnisme prétend qu'il n'existe qu'une seule cause. L'extrémisme, l'autre produit de la pensée simpliste, définit une question seulement en termes de ses deux positions extrêmes, niant l'existence possible de positions alternatives entre les deux extrêmes. Pour l'extrémiste il n'existe aucun terrain médian, seulement un extrême ou un autre. L'absence de soutien à une position extrême est identifiée au soutien à la position extrême opposée. Le problème avec la pensée simpliste, qu'elle soit réductionniste ou extrémiste, est que dans un monde d'une complexité et d'une variété presque infinies, elle fournit rarement une représentation précise ou véridique de la réalité.


Ce problème est particulièrement aigu dans les domaines de la définition et de la catégorisation. Par exemple, le racisme ­ le sujet de ce chapitre ­ est un terme qui est fréquemment sujet à des définitions simplistes. Il est habituel de définir le racisme comme ayant seulement une seule cause et existant seulement sous une seule forme, ou étant d'un type uniforme. Les définitions qui décrivent une grande variété de types de racisme, et une grande diversité de causes et de motifs de racisme, sont remarquables par leur absence. De plus, l'unique type uniforme auquel le racisme est ordinairement réduit dans ces définitions simplistes est presque toujours d'un caractère extrémiste. Dans l'espoir de corriger les déformations, les idées fausses et les inexactitudes inhérentes aux définitions simplistes, une définition plus complète du racisme, avec sa variété de formes, genres et types, causes et motifs, sera présentée ici.


Le racisme peut être sommairement défini comme incluant toute idéologie ­ ou système d'idées, de valeurs, d'éthique et de croyances ­ dans laquelle la race et les différences raciales sont reconnues et considérées comme précieuses et importantes. Il peut aussi être défini comme l'opposé du nihilisme racial, qui nie la race et les différences raciales et qui les considère comme étant sans valeur ou sans importance. En termes de causalité ou de motifs, le racisme peut être basé sur une grande variété d'opposés, tout comme peut l'être son propre opposé ­ le nihilisme racial. Il peut être basé sur l'amour ou la haine, la connaissance ou l'ignorance, l'idéalisme ou le réalisme, la loyauté ou la jalousie, la bienveillance ou la méchanceté [Note 1]. Ces différentes bases, causes ou motifs peuvent eux-mêmes interagir et se fondre en une telle variété de combinaisons qu'il est souvent difficile de déterminer quelle cause est primordiale et laquelle est secondaire. En résumé, les motifs ou raisons du racisme sont aussi variés et complexes que peut l'être tout ce qui implique l'humanité. Mais dans un but d'analyse, ils peuvent être divisés entre les catégories suivantes ­ croyances factuelles, croyances éthiques, valeurs et émotions.


Le racisme basé sur les croyances factuelles inclut le racisme basé sur la croyance qu'une race est supérieure à une autre, puisque la croyance en la supériorité raciale ­ qu'elle soit juste ou fausse dans les faits ­ est une croyance factuelle (cette croyance factuelle est souvent improprement critiquée pour des motifs éthiques plutôt que factuels par des égalitaristes raciaux qui demandent que toutes les croyances factuelles se conforment à leurs croyances éthiques). Egalement inclus dans cette catégorie est le racisme basé sur la croyance factuelle dans les différences et variations raciales significatives ­ indépendante des questions de supériorité ou d'infériorité ­ couplée avec la croyance factuelle qu'il serait biologiquement bénéfique pour la vie et pour l'humanité de préserver cette diversité. Le racisme basé sur la conviction religieuse qu'il accomplit la volonté divine est aussi inclus dans la catégorie des croyances factuelles.


Le racisme basé sur les croyances éthiques inclut le racisme qui promeut les droits raciaux et qui affirme le droit de toutes les races à la vie, à l'indépendance (l'autodétermination ou la liberté raciales) et aux conditions de séparation raciale requises pour cela. A l'autre extrémité du spectre éthique, mais également inclus dans la catégorie du racisme basé sur les croyances éthiques, se trouve le racisme qui rejette et nie les droits raciaux au profit d'une compétition raciale pour le territoire, la domination, la maîtrise et l'existence ­ une lutte pour la survie raciale non-limitée par des considérations morales. Cette forme de racisme ­ désignée ici sous le nom de racisme immoral ­ est basée sur la croyance éthique qu'il n'existe pas de droits raciaux. Cette croyance en fait l'opposé du racisme ­ désigné ici sous le nom de racisme moral ­ qui est basé sur la croyance éthique dans les droits raciaux. Ironiquement, le nihilisme racial ­ l'opposé du racisme par sa négation et son rejet de l'importance et de la valeur de la race ­ nie et rejette aussi les droits raciaux, partageant cette croyance avec le racisme immoral, et en conséquence favorise aussi des conditions (spécifiquement, le multiracialisme) dans lesquelles l'existence raciale n'est pas protégée ni assurée, mais est menacée de destruction par la compétition, le remplacement et le mélange raciaux.


Le racisme basé sur les valeurs inclut le racisme qui considère les qualités d'une race ­ habituellement sa propre race ­ comme plus importantes ou plus désirables que celles des autres races. Les valeurs influencent et sont simultanément influencées par ­ et sont étroitement associées à ­ des émotions, des sentiments et des sensibilités esthétiques qui sont profondément enracinés dans la psyché humaine, souvent subjectifs, et peut-être partiellement innés ou d'origine génétique. Ceux-ci peuvent être positifs ou négatifs. Il existe d'innombrables graduations ou degrés des émotions positives et négatives, l'amour étant la plus positive et la haine la plus négative. Il y a de nombreuses définitions différentes de l'amour et de la haine, mais pour une discussion générale l'amour peut être défini comme une forte émotion ou un fort sentiment positif et la haine comme une forte émotion négative. En termes de causalité, les critiques du racisme le définissent ordinairement comme motivé ou causé exclusivement par la haine, ou même comme synonyme de haine raciale. Mais il existe plus d'un type de racisme et plus d'une cause. Chaque type a sa propre cause, et chaque cause crée son propre type ou forme.


Les émotions d'amour et de haine sont souvent les pôles positif et négatif de la même émotion, car de même qu'il est normal d'aimer ce qui représente ses valeurs, il est aussi normal de haïr ce qui représente l'antithèse de ses valeurs. De même, il est normal de haïr ce qui menace ses valeurs de tort et de destruction. Ce type de haine est une émotion dérivée de l'amour, où l'amour est l'émotion, le motif ou la cause originaire, primordiale, active et déterminante, et où la haine est une réponse dérivée, secondaire et réactive aux menaces perçues. Ces deux émotions, l'une dérivée de l'autre, sont souvent confondues quant à leur primauté, mais elles sont des pôles différents de la même émotion, leur existence est inséparablement liée.


Bien que le rôle de l'amour en tant que cause du racisme soit rarement reconnu par ses critiques, qui préfèrent définir le racisme en termes strictement négatifs, le fait est que les formes de racisme basées sur des valeurs sont le plus souvent causées ou motivées par l'émotion positive de l'amour. Probablement la forme la plus commune de racisme peut être simplement définie comme étant l'amour de sa race, une émotion positive qui évoque des sentiments de loyauté envers les intérêts de sa race et un désir de la préserver. Comme les critiques du racisme jouissent actuellement d'un statut de domination culturelle, et nient habituellement la possibilité de toute motivation positive au racisme, l'existence d'une forme de racisme basée sur l'amour de sa race et la loyauté envers ses intérêts n'est généralement pas reconnue. Par conséquent la forme la plus commune de racisme n'est pas reconnue en tant que telle, et son existence est largement inconsciente et invisible, réprimée par des normes culturelles qui découragent l'expression de l'amour pour sa race.


Les personnes qui aiment leur propre race peuvent aimer ou pas les autres races aussi, mais si c'est le cas il ne faut pas s'attendre à ce que leur amour ou leurs émotions positives pour d'autres races soient égales à ce qu'elles ressentent pour la leur. Il est normal d'avoir une large gamme d'émotions et de sentiments différents pour des choses différentes, incluant des races différentes, d'apprécier certaines plus que d'autres, d'avoir des préférences, des sympathies et des antipathies, et de discriminer sur la base de ces préférences. Il est anormal d'avoir des sentiments ou émotions identiques ou égaux pour toutes les choses, incluant toutes les races. Pourtant c'est l'égalitarisme des émotions, sentiments et sensibilités esthétiques, ou réductionnisme émotionnel ­ la réduction d'une variété complexe et diverse de différents types, intensités et degrés d'émotions à une émotion unique et uniforme en accord avec les principes égalitaristes de l'amour agapique ­ que l'égalitarisme racial requiert. Il s'oppose à la valorisation ou à l'amour d'une race ­ normalement la sienne propre ­ plus qu'aux autres races, et condamne comme immorale toute personne qui valorise ou aime une race ­ normalement sa propre race ­ plus que d'autres races, ou qui valorise ou aime différentes races de manière inégale, ou en degrés différents ou inégaux.


Le racisme causé par les valeurs et par l'amour inclut aussi le racisme qui valorise ou aime la diversité raciale humaine et qui soutient par conséquent la préservation raciale, et qui peut ou non aimer ou apprécier également toutes les diverses races en accord avec les principes égalitaristes de l'amour agapique. L'amour de la diversité raciale est un amour de l'humanité qui a beaucoup en commun avec l'amour de la nature. L'amour de l'humanité ne requiert pas que toutes les parties de l'humanité soient aimées de manière égale, tout comme l'amour de la nature ne requiert pas que toutes les parties de la nature soient aimées également. L'amour n'est pas une émotion égale, mais une émotion inégale de degrés et de variété infinis. Chaque individu aime différemment des choses différentes. C'est l'une des choses qui définit l'individualité. Mais il est plus naturel d'aimer le plus cette partie de la nature à laquelle on appartient, la partie dont nous-mêmes faisons partie.
De même que la causalité du racisme ne peut pas être réduite à une seule cause, le racisme ne peut pas non plus être réduit à une seule forme. Les formes de racisme sont aussi variées que ses causes. Chaque cause entraîne une forme différente, chacune ayant ses propres buts et méthodes, fins et moyens. Pour les formes morales de racisme, le but est la préservation et la continuation, l'indépendance et la liberté raciales. Pour les formes immorales de racisme, le but est la suprématie ou la maîtrise raciales ­ la domination, le contrôle ou la subjugation des autres races ­ souvent assistées par l'exploitation, la maltraitance ou, dans les versions les plus extrêmes, le génocide ou la destruction raciale.


La distinction la plus importante entre les différents types ou formes de racisme est celle basée sur la moralité. Cette distinction morale est déterminée par leurs différentes croyances éthiques, buts ou fins, et par les méthodes ou les moyens d'atteindre ces buts. Il existe des croyances éthiques et des valeurs morales et immorales, des buts et des fins moraux et immoraux, et des méthodes et des moyens moraux et immoraux. La moralité, comme les droits humains, est une construction sociale. Elle est mise en existence par les membres d'une société. Son but est de diriger et de réguler le comportement et les relations de manière à servir et à promouvoir le bien général, les intérêts de la société ou du continuum racial dans sa totalité. La moralité peut être positive, requérant certaines actions, ou négative, interdisant certaines actions, mais son but reste le même. En pratique, la moralité peut être définie comme un comportement constructif qui promeut la préservation et la continuation de la vie. L'immoralité est le comportement qui est destructeur, soi envers soi-même soit envers les autres, ou envers sa propre race ou envers les autres races.
Un principe fondamental de moralité est le respect et le soutien aux droits et intérêts légitimes de tous, des autres aussi bien que de soi-même, la fameuse « Règle d'Or » de la réciprocité. En termes de moralité, la première distinction entre les différentes formes de racisme est entre ceux qui reconnaissent, affirment, respectent, soutiennent et promeuvent les droits et intérêts légitimes de toutes les races ­ la « Règle d'Or Raciale » ­ et ceux qui ne le font pas. Le racisme moral les reconnaît, le racisme immoral ne les reconnaît pas. La distinction entre racisme moral et immoral est similaire à la distinction entre individualisme moral et immoral. La caractéristique définissant l'individualisme est l'affirmation et la promotion des droits et intérêts individuels. La caractéristique définissant le racisme est l'affirmation et la promotion des droits et intérêts raciaux. La différence ou la distinction entre les formes morales et immorales d'individualisme et de racisme est que les formes morales respectent et promeuvent les droits et intérêts de tous les individus et races, alors que les formes immorales respectent seulement les droits et intérêts du sujet lui-même et de sa propre race. Cette subjectivité excessive entraîne la négation et la violation des droits et intérêts des autres individus et races.


Le racisme moral peut être défini comme la reconnaissance, l'affirmation et la promotion des droits et intérêts raciaux légitimes [Note 2], en particulier du droit primordial ou vital ­ ou essentiel à la vie ­ d'une race à la vie (la continuation ou la préservation de son existence) et à l'indépendance (le contrôle de sa propre vie ou existence dans tous les domaines ­ politique, social, économique et culturel) raciales. Le racisme immoral et le nihilisme racial peuvent tous deux être définis comme des idéologies qui nient et violent les droits raciaux, la différence étant que le raciste immoral viole les droits des autres races ­ parfois comme une fin en soi, mais plus communément comme un moyen dans le but de favoriser sa propre race ­ alors que le nihiliste racial nie et viole les droits de toutes les races en général, et de sa propre race en particulier.


Les formes de racisme qui ont été traditionnellement définies, reconnues, promues et pratiquées en tant que racisme ne reconnaissent et ne promeuvent généralement pas les droits raciaux. Spécifiquement, ils n'ont pas soutenu les droits des différentes races à la vie (à continuer leur existence), à la liberté (à l'indépendance) et à la recherche de leur propre destin évolutionnaire, ou à la possession exclusive de leur propre territoire tel que cela est requis pour la réalisation de ces droits. En fait, les formes de racisme qui ont été traditionnellement définies et pratiquées comme telles ont nié et violé ces droits. L'étendue de leur violation et la négation des droits des autres races a été variable. Certaines ont été restreintes ou gouvernés à un certain degré par des considérations morales, ainsi leur violation des droits des autres races n'a pas été totale, alors que d'autres ont été pratiquement non-limitées par de telles préoccupations. Le racisme moral n'a pas encore été pratiqué en tant que principe directeur des relations raciales.


Avant que le racisme moral ne puisse être pratiqué, son existence ­ ou du moins sa possibilité ­ doit d'abord être largement reconnue. Mais le concept même d'une forme morale de racisme est regardé avec suspicion et doute, ou carrément nié, dans une culture conditionnée depuis longtemps par l'idéologie nihiliste raciale. Les seules formes de racisme communément reconnues comme existantes, ou même comme possibles, sont les formes immorales, et habituellement les variétés les plus extrêmes de celles-ci. En résultat, et en plein accord avec les principes du réductionnisme et de l'extrémisme, les positions alternatives reconnues sur les questions raciales ont été réduites aux deux extrêmes du nihilisme racial et du racisme immoral, tous deux niant et violant les droits raciaux.


L'extrémisme voit une question donnée comme étant limitée aux deux positions extrêmes opposées sans autres alternatives, comme un choix entre l'une ou l'autre, soit l'une soit l'autre. Les deux extrêmes sur la question de la race prétendent qu'il n'existe aucune autre alternative à leur position que celle de l'extrême opposé, et nient ou ignorent d'autres alternatives, affirmant qu'elles n'existent pas vraiment, ou même qu'elles ne peuvent pas exister. Ainsi le nihilisme racial prétend que la seule alternative à sa version multiracialiste de destruction raciale et de violation des droits raciaux est la version suprématiste promue par le racisme immoral, et que toute déviation par rapport au nihilisme racial conduit par une logique extrémiste inexorable à des actes de génocide contre les autres races. De même, le racisme immoral prétend que la seule alternative à sa version suprématiste de destruction raciale et de violation des droits raciaux est la version multiracialiste promue par le nihilisme racial, et que toute opposition au racisme immoral équivaut à promouvoir le multiracialisme et la destruction raciale par mélange et remplacement.


Les deux prétentions sont typiques de la vision réductionniste simpliste de la causalité et de la forme, réduisant le complexe et le divers au simple et à l'uniforme. Aucune ne considérera ni n'admettra l'existence d'une alternative qui promeut les droits raciaux, la préservation et l'indépendance. Par conséquent, la question raciale a été présentée et définie seulement sous la forme de ses deux extrêmes destructeurs opposés, les autres alternatives ou choix étant niés et exclus de toute considération. Le seul choix offert est entre des versions différentes de la destruction raciale. Mais la diversité raciale humaine a besoin d'un autre choix, d'un meilleur choix, d'une alternative qui reconnaisse et défende les droits raciaux et qui promeuve la préservation raciale.


La distinction entre la moralité et l'immoralité coïncide souvent avec la distinction entre préservation et destruction. Les actions et les idées morales tendent à préserver la vie. Les actions et les idées immorales sont plus inclinées à détruire la vie. Les races sont des choses vivantes, des formes de vie et des continuums de vie composées de générations de choses vivantes. Par conséquent ces idées et actions qui promeuvent la préservation raciale devraient être par présomption considérées comme morales (c'est-à-dire devraient jouir d'une présomption de moralité) et celles qui promeuvent la destruction raciale devraient être par présomption considérées comme immorales. Le racisme immoral et le nihilisme racial promeuvent tous deux la destruction raciale, bien que le motif, la méthode de destruction, et l'identité de la race ­ ou des races ­ vouées à la destruction soient différents. Le racisme moral est la seule idéologie qui promeut la préservation de toutes les races.


Le racisme moral est la voie médiane préservationniste, le « juste milieu » entre les deux extrêmes destructeurs opposés. Il trace une voie préservationniste raciale entre le Scylla du racisme immoral et le Charybde du nihilisme racial. Il est le choix alternatif, le choix conservationniste, la position qui affirme les droits raciaux, en particulier le droit de toutes les races à la vie, à la liberté et à l'indépendance (le contrôle de sa propre vie). En cela il diffère clairement des deux formes d'extrémisme racial ­ le racisme immoral et le nihilisme racial ­ qui nient et violent les droits raciaux. Le racisme immoral viole le droit racial à la liberté et à l'indépendance par la pratique du suprématisme racial, par lequel une race règne, contrôle ou est maîtresse d'une autre, et ­ dans ses formes extrêmes ­ viole le droit racial à la vie par des actes de génocide. Le nihilisme racial viole les mêmes droits par la pratique du multiracialisme, par lequel les différentes races se voient nier les conditions de séparation raciale requises à la fois pour la continuation de leur vie et pour le contrôle de leurs propres vies.


L'existence du racisme moral n'est pas généralement reconnue pour deux raisons principales. La première est le refus des deux positions extrêmes sur la race ­ le racisme immoral et le nihilisme racial ­ d'admettre l'existence de positions alternatives. La seconde raison est que le racisme moral ­ l'idéologie des droits raciaux, de la préservation et de l'indépendance raciales ­ n'a pas encore été consciemment défini et conceptualisé, intellectuellement purifié et moralement transvalué. C'est un processus que toutes les valeurs doivent traverser avant d'être reconnues et pratiquées en permanence ­ et ainsi « socialement construites » ­ par une « masse critique » de gens, ou par une minorité puissante et influente, suffisante pour les rendre normatives et dominantes. L'individualisme et les droits individuels, ainsi que l'environnementalisme et la conservation, ont traversé ce processus avant d'être reconnus comme valeurs, et le racisme moral, avec ses concepts de droits raciaux et de conservation raciale, doit faire de même.


Le processus essentiel de définition et de conceptualisation, de purification et de transvaluation morale, requiert avant tout que le racisme moral soit clairement distingué de toutes les autres positions sur la race, particulièrement des diverses formes de racisme immoral. En cela la situation du racisme est similaire à celle de l'individualisme. Le mot individualisme peut être appliqué à toute idéologie qui affirme la valeur et l'importance de l'individu. Il est généralement reconnu qu'il existe de nombreuses formes d'individualisme, des adéquates et des erronées, des morales et des immorales. Elles sont distinguées par leur attitude différente envers les droits des autres. Les formes morales ou adéquates d'individualisme reconnaissent et respectent les droits des autres individus et de la plus grande société ou race dont l'individu fait partie. Les formes immorales ou erronées ne le font pas, mais les nient et les violent.


Le fait qu'il existe des formes immorales d'individualisme ne conduit habituellement pas les gens à considérer toutes les formes d'individualisme comme immorales. En dépit des individualistes immoraux la culture dominante regarde généralement l'individualisme comme une valeur positive, comme moralement juste et bonne, et considère ses pratiquants immoraux comme des exceptions à la règle. Dans la culture occidentale moderne, l'individualisme a plus de chance d'avoir une connotation positive qu'une négative, plus de chance d'être considéré comme moral que comme immoral. C'est parce que les formes morales d'individualisme ont été définies avec succès comme distinctes des formes immorales, et ainsi purifiées de toute association ou confusion avec elles. La même chose devrait aussi être vraie pour le racisme.


Le nom de racisme peut être appliqué à toute idéologie ­ ou système d'idées, de croyances et de valeurs ­ qui affirme la valeur et l'importance de la race, ou qui est basée sur des considérations raciales. Comme l'individualisme, le racisme peut être soit moral soit immoral, dépendant de son attitude envers les droits des autres. Mais à la différence de l'individualisme, le fait qu'il puisse exister des formes de racisme morales aussi bien qu'immorales n'est pas généralement reconnu. Par conséquent, le racisme a une image presque exclusivement négative et est couramment considéré comme immoral. Pour être moralement transvaluées, et ainsi reconnues comme morales, les formes morales de racisme doivent être définies et conceptualisées avec succès comme étant clairement distinctes des formes immorales, purifiées de toute association ou connexion avec elles (autres que le fait qu'elles sont toutes deux basées sur la race), et ainsi moralement évaluées par une nouvelle norme à la place de la norme conventionnelle basée sur les formes immorales. Il sera alors possible pour le racisme moral ­ et pour ses concepts de droits raciaux, de préservation et d'indépendance raciales ­ d'être socialement construit en tant que valeur normative ou dominante par les effets cumulatifs des décisions, croyances et actions d'une « masse critique » suffisante ou d'une minorité influente.


L'individualisme en général est caractérisé par la croyance factuelle que l'individu est unique, important et a de la valeur. L'individualisme moral ajoute à cela la croyance éthique que l'individu a des droits, parmi lesquels figurent le droit à la vie et aux conditions requises pour la vie, le droit de contrôler sa propre vie (de diriger ou de gouverner sa propre vie), le droit au produit de son propre travail (la richesse qu'il a créée), le droit à son propre foyer, et le droit de reproduire sa vie, tant que l'exercice de ces droits n'entre pas en conflit avec les mêmes droits des autres. Le racisme en général peut être similairement défini comme la croyance factuelle que les races sont uniques, importantes et ont de la valeur. Le racisme moral ajoute à cela la croyance éthique que les races ont des droits, parmi lesquels figurent le droit à la vie et aux conditions qu'elles requièrent pour vivre, le droit de contrôler leur propre vie et leur propre destin (l'indépendance et l'autodétermination), le droit à leur propre foyer ou territoire racial exclusif, le droit au produit de leur propre travail, et le droit de reproduire leur vie et leur culture à travers leurs enfants, limités seulement par la clause que l'exercice de ces droits n'entre pas en conflit avec les mêmes droits des autres races.


La doctrine lockéenne des droits individuels soutient que chaque personne est un être souverain, ne devant ni être gouverné par les autres ni les gouverner, mais devant gouverner seulement sa propre vie. Il rejette la doctrine selon laquelle certaines personnes peuvent gouverner, contrôler ou être les maîtres des autres. C'est un concept central de l'individualisme moral. Similairement, le racisme moral soutient que chaque race est une entité souveraine, ayant droit au seul pouvoir et contrôle de sa propre vie, existence et destin, dans tous ses aspects, ne devant ni être gouvernée par les autres races ni les gouverner. Il rejette la doctrine du suprématisme racial ­ typique du racisme immoral ­ selon laquelle certaines races peuvent, ou ont le droit, de gouverner, de contrôler ou d'être maîtresses des autres races.


Comme cela est dit ci-dessus, le racisme a une image presque exclusivement négative ou immorale dans la culture actuelle, et pour une bonne raison, puisque les seules formes de racisme généralement connues ou reconnues sont les formes immorales. Il est associé à des moyens ou des méthodes immorales, tels que l'intimidation ou la violence physique. Il est associé à des solutions, fins ou buts immoraux, tels que le génocide ou l'asservissement des autres races, ou l'expulsion de masse des autres races sans leur fournir une compensation adéquate d'un foyer à elles, tous offensant les sensibilités civilisées les plus basiques. Finalement, il est associé au totalitarisme, au rejet de la moralité politique de l'humanisme libéral et de ses valeurs de démocratie, de droits individuels et de liberté. Concernant le racisme immoral, ces associations sont bien-fondées. Concernant le racisme moral, cependant, elles ne le sont pas, mais représentent l'opposé de ses principes, valeurs et buts.


Le nihilisme racial utilise souvent une logique extrémiste pour discréditer moralement toutes les formes de racisme en prétendant que le racisme, poussé à sa logique extrême, doit mener au génocide. La plus grande partie de la population a effectivement été conditionnée à percevoir le racisme seulement sous cette forme extrême et moralement discréditée. Cela est combiné avec l'usage de la logique réductionniste pour réduire la racisme à une seule forme monolithique ­ la forme extrémiste moralement discréditée ­ et pour nier la possibilité de toute autre forme, en particulier d'une forme moralement crédible. Les deux logiques extrémiste et réductionniste refusent toute différenciation ou distinction entre des formes différentes. Dans cette matière les partisans du racisme immoral sont en accord avec le nihilisme racial, et refusent d'accepter l'existence d'une forme morale alternative de racisme. Ils utilisent tous deux la logique extrémiste et réductionniste pour discréditer les efforts pour promouvoir une forme morale de racisme en prétendant que, si on la pousse à sa logique extrême, elle ne peut pas être distinguée ou différenciée du racisme immoral.


Une conséquence de l'usage général de la logique réductionniste et extrémiste pour décrire le racisme comme monolithique, le réduisant à un seul type qui représente un extrême des positions possibles sur la race, est que les antiracistes qui s'opposent au racisme nuancent rarement leur position en précisant à quel type ou forme de racisme ils sont opposés ou contre ­ les formes morales ou adéquates qui promeuvent les droits raciaux, la liberté et la préservation raciales, ou les formes immorales ou erronées qui promeuvent la suprématie, l'exploitation, la subjugation, l'esclavage et la destruction raciales. S'ils sont seulement contre les formes immorales il faudrait expliquer que le racisme moral est aussi contre, ou opposé, au racisme immoral. Seul le nihilisme racial est à la fois opposé ou contre le racisme moral et immoral. Pour le nihilisme racial, il n'y a aucune forme adéquate de racisme. Par ses normes, tout racisme est erroné, car il recherche la destruction et l'extinction raciales pour réaliser son but d'Unicité, d'une seule race humaine unifiée et uniforme, et s'oppose donc à la diversité raciale, aux droits raciaux, à la préservation et à l'indépendance raciales ­ les principes du racisme moral.


Une autre conséquence de la tendance à décrire le racisme comme monolithique, ou limité à une seule forme, est la tendance à fournir une seule définition du racisme. Etant donnée la préoccupation de l'idéologie actuellement dominante de promouvoir l'égalitarisme racial, beaucoup de ces définitions simplistes du racisme soulignent fortement la question de l'égalité raciale. Typique de celles-ci est la définition du racisme comme étant « une forte croyance en la supériorité ethnique d'une race sur toutes les autres » [Note 3].


Le problème avec la définition ci-dessus ou avec des définitions similaires est qu'elles sont basées sur une croyance factuelle (en la supériorité raciale) plutôt que sur une croyance éthique ­ sur ce que l'on croit être factuellement vrai ou faux, non sur ce qu'on croit être éthiquement juste ou erroné ­ alors que le racisme moral est basé plus sur des croyances éthiques que sur des croyances factuelles. Il est commun pour l'antiracisme de condamner la croyance factuelle en la supériorité raciale pour des raisons éthiques en citant son utilisation pour justifier des pratiques immorales (comme l'esclavage ou le génocide). Par cette logique, la perception des faits serait déterminée par l'effet qu'ils sont supposés avoir sur la conduite éthique, et on devrait nier les faits qui semblent être en désaccord avec les valeurs éthiques. Les jugements éthiques ne devraient pas être faits sur des croyances factuelles, mais sur des croyances et des comportements éthiques. Les croyances factuelles devraient être considérées comme moralement ou éthiquement neutres, ni morales ni immorales en elles-mêmes. Seule une logique rigidement réductionniste et extrémiste peut affirmer qu'une croyance factuelle en la supériorité raciale conduit nécessairement à la violation des droits des autres races.


La définition du racisme comme étant basé uniquement sur la croyance en des inégalités raciales (un autre mot pour différences) reflète la préoccupation obsessionnelle de l'égalitarisme racial envers l'imposition de son dogme central de l'égalité raciale, et donc son habitude de définir toutes les idées et croyances selon leur conformité avec ce dogme. La croyance en l'égalité raciale est habituellement un acte de foi. Malheureusement, comme c'est si souvent le cas avec les croyances basées sur la foi, les croyants ne tolèrent pas les non-croyants, condamnent leur incroyance pour des raisons morales, et se concentrent exclusivement sur cette hérésie de l'incroyance pour les définir. En effet, par leur étroite définition du racisme, une personne qui soutiendrait la préservation, l'indépendance et la séparation raciales, mais qui ne croirait pas en la supériorité raciale, ne serait pas considérée comme raciste.


Le racisme moral est basé sur la croyance éthique dans les droits raciaux, pas sur une croyance factuelle en la supériorité ou en l'infériorité raciales. Cette dernière croyance ne correspond pas au racisme moral, puisqu'il soutient les mêmes droits raciaux pour toutes les races sans se préoccuper de savoir si elles sont supérieures ou inférieures en quoi que ce soit. La croyance factuelle en la supériorité raciale est fréquemment utilisée pour justifier l'esclavage ou le suprématisme racial, la domination d'une race supposée inférieure par une race supposée supérieure, dont le « droit » à dominer est basé sur sa supposée supériorité. Mais une croyance éthique en les droits raciaux empêcherait la promotion du suprématisme, même s'il était associé à une croyance factuelle en l'inégalité raciale.


De même, une race n'a pas besoin d'être supérieure ou « spéciale » pour avoir droit à des droits raciaux, à la préservation et à l'indépendance. De nombreux préservationnistes raciaux supposent à tort ­ tout comme beaucoup de leurs adversaires ­ que la cause de la préservation d'une race dépend de sa supériorité ou de sa valeur particulière par rapport aux autres races. Cette supposition erronée est un piège bien trop commun conduisant beaucoup à s'engager dans une critique hautement partisane des autres races et dans un éloge de la leur pour tenter d'établir sa plus grande valeur. Ainsi beaucoup des affirmations concernant la supériorité et l'infériorité raciales peuvent être attribuées à la prémisse erronée selon laquelle la préservation et l'indépendance d'une race ne peuvent être justifiées que par sa supériorité sur les autres races. Les affirmations de supériorité raciale sont nécessaires pour la justification du suprématisme racial, la domination d'une race sur les autres, mais pas pour la défense des droits raciaux, de la préservation et de l'indépendance raciales, pour lesquels de telles affirmations sont inutiles. Pour le racisme moral, toutes les races ont un droit égal à la vie et à l'indépendance sans se préoccuper de savoir si elles sont « spéciales » ou supérieures.


Une personne peut être un raciste moral, qu'elle croie en l'égalité ou en l'inégalité raciales, en la supériorité ou en l'infériorité. De telles croyances factuelles sont hors de propos pour le racisme moral parce qu'il est essentiellement basé sur une croyance éthique en des droits raciaux plutôt que sur une croyance factuelle en l'inégalité raciale. Par son affirmation du droit racial à la vie et à l'indépendance, le racisme moral s'oppose à toute forme de suprématisme ou de domination d'une race sur une autre, sans se préoccuper de savoir si une race est supérieure, inférieure ou égale à une autre. Le racisme moral soutient les droits ci-dessus pour toutes les races, de même que l'individualisme moral soutient les mêmes droits pour tous les individus, sans se préoccuper de savoir s'ils sont supérieurs, inférieurs ou égaux. Un raciste moral peut aimer, apprécier et préférer sa propre race aux autres, et il peut croire qu'elle est supérieure aux autres, mais il reconnaît et soutient les mêmes droits à la vie, à la liberté (à l'indépendance) et à la préservation pour toutes les races, et s'attend à ce que cette reconnaissance et ce soutien soient réciproques.


Après la référence à une croyance en l'inégalité raciale, les termes les plus communs trouvés dans les définitions du racisme sont préjugé, parti-pris, discrimination, haine, et le préfixe anti (contre). Les trois premiers termes ­ préjugé, parti-pris et discrimination ­ sont, comme la croyance en l'inégalité raciale, des péchés contre l'égalitarisme, violant sa demande que tous soient considérés et traités de la même manière, sans reconnaissance de différences ou de variations de préférence, d'amour et de valeur. Il y a de nombreuses définitions du préjugé, mais concernant les relations raciales cela ne signifie souvent rien de plus qu'avoir une préférence pour sa propre race, pour ses traits, qualités et caractéristiques, et une préoccupation particulière pour ses intérêts. « Parti-pris » est ordinairement utilisé pour désigner la même préférence, et la « discrimination » est basée sur cette préférence.


Depuis la perspective du nihilisme racial, qui nie la valeur ou l'importance de la race et des différences raciales et qui cherche à les réduire à zéro ou à rien (à néant), toute préférence basée sur la race est considérée comme irrationnelle et déraisonnable, arbitraire et injuste, et, en définitive, comme immorale. Mais toute vie, toutes les choses vivantes, et toutes les formes de vie luttent pour vivre et pour continuer leur vie, et la vie de leur propre forme de vie ou espèce. C'est peut-être le commandement le plus profond de la nature, et il présuppose une préférence innée ou naturelle pour sa propre vie et pour sa propre forme de vie ou espèce. L'absence de cette préférence devrait probablement être considérée comme un défaut, potentiellement fatal à sa propre vie et à la vie de sa propre forme de vie ou espèce. L'existence de cette préférence devrait être considérée comme nuisible ou immorale seulement dans la mesure où elle excède les besoins et intérêts légitimes de l'individu ou de la forme de vie la possédant et dans la mesure où elle méprise et viole les droits et les intérêts légitimes des autres individus et formes de vie.


La haine est la plus forte des émotions négatives, mais les émotions ou opinions négatives ­ incluant la haine ­ ne sont pas immorales en elles-mêmes. Ce qui est immoral est le comportement qui méprise, viole ou attaque les droits et intérêts légitimes des autres, ou une idéologie ­ ou système de croyances, de valeurs et d'idées ­ qui approuve un tel comportement. Un tel comportement, ou une telle idéologie, est immoral quelle que soit sa motivation émotionnelle ou autre, qu'il soit motivé par la haine ou l'amour ou quelque chose d'intermédiaire. Dans la culture actuelle, l'amour pour sa race, la préférence pour sa race, ou le désir de préserver et de continuer sa race ­ incluant l'opposition au mélange racial et le soutien aux conditions de séparation raciale requises pour la préservation et l'indépendance raciales ­ sont souvent erronément décrits comme de la haine. En fait, une grande partie du racisme décrit comme étant de la haine est simplement le refus des membres d'une race de se mélanger aux membres d'autres races, et leur résistance à ce processus racialement destructeur, motivé en définitive par un désir ­ conscient ou inconscient ­ de préservation et de continuation, de séparation et d'indépendance raciales. En l'absence de tout désir de violer les droits et intérêts légitimes des autres races, cette opposition à la destruction de sa propre race, ou à la perte de son indépendance, serait mieux décrite, et plus honnêtement, comme étant motivée par l'amour pour leur propre race plutôt que par la haine ou la malveillance envers d'autres races.


Le préfixe « anti » signifie être contre. Pour que le terme ait une signification morale, être « anti » ou contre une certaine race ou un certain groupe ethnique doit signifier être « anti » ou contre les droits et intérêts légitimes de cette race ou de ce groupe ethnique, et de commettre ou promouvoir la négation, ou de promouvoir la violation de ces droits. Une idéologie ou un comportement qui reconnaît et respecte les droits et intérêts légitimes de cette race ou de ce groupe ethnique ­ en particulier de ses droits primordiaux ou vitaux (essentiels à la vie) à la vie, à la liberté et aux conditions requises pour la continuation de son existence et de son indépendance, plus précisément de son propre territoire et gouvernement ­ ne peuvent pas adéquatement être définis comme étant « anti » ou contre cette race ou ce groupe ethnique dans un sens moralement significatif. De même, soutenir, promouvoir et défendre les droits et intérêts légitimes de sa propre race et de son propre groupe ethnique ­ tels que la continuation de sa vie ou sa préservation, sa liberté et son indépendance raciales, et son droit à son propre territoire, pays ou foyer comme étant requis pour la continuation de sa vie et de sa liberté ­ ne peut pas être adéquatement défini comme étant « anti » ou contre toute autre race ou tout autre groupe ethnique dans un sens moralement légitime. Le racisme moral affirme et soutient les droits et intérêts légitimes de toutes les races et de tous les groupes ethniques, et ne peut donc pas être adéquatement décrit comme étant « anti » ou contre toute race ou tout groupe ethnique dans un sens moralement significatif. Ce sont le racisme immoral et le nihilisme racial qui sont « anti » ou contre ­ et qui nient, violent ou attaquent ­ les droits et intérêts vitaux et primordiaux des races et des groupes ethniques.


Le racisme, le nationalisme et l'individualisme affirment tous l'importance et la valeur d'une entité spécifique et particulière et son droit à être séparée, unique et différenciée de la masse plutôt que d'être absorbée en elle. Ils déclarent et affirment tous l'identité et les droits de l'entité séparée, incluant son droit à la vie ou à l'existence, à l'indépendance ou au contrôle de sa propre existence, et à la liberté ou à l'autodétermination, avec pour seule limite à ses droits qu'ils ne violent pas les mêmes droits des autres races, nations ou individus. Ainsi une race, une nation ou un individu n'a pas le droit de causer la mort ou la diminution de la vie d'un autre, de dominer un autre, de voler un autre, ou d'envahir ou de prendre à un autre le territoire ou la propriété dont il a besoin pour son existence et son indépendance. Ces trois idéologies ­ ou ismes ­ sont donc exactement à l'opposé des divers universalismes de la croyance en l'Unicité, tels que le nihilisme racial, qui rejette et nie l'identité, les droits et l'indépendance raciaux et nationaux, et qui cherche à absorber toutes les diverses races et peuples de l'humanité en une vaste masse indifférenciée.


Dans le racisme, le nationalisme et l'individualisme, il est moral d'agir dans son propre intérêt pourvu qu'une telle action ne viole pas les droits légitimes des autres. C'est la règle de moralité différenciant leurs formes morales de leurs formes immorales. Les formes morales respectent les droits des autres races, nations et individus, les formes immorales ne le font pas. S'il est poussé à l'extrême, le racisme immoral peut promouvoir le génocide tout comme l'individualisme immoral peut promouvoir le meurtre. Le génocide est au racisme ce que le meurtre est à l'individualisme. Ils sont les antithèses du racisme et de l'individualisme moraux.


Selon les formes extrémistes de racisme immoral, nous devons choisir entre notre race et les autres races, entre détruire les autres races ou les laisser détruire la nôtre. C'est le concept polémique des relations raciales qui caractérise le racisme immoral. D'après ce concept (ou perception), toutes les races sont vues comme des adversaires dans une situation de conflit similaire à une guerre, une compétition en vase clos où si une race gagne les autres doivent perdre. Ainsi le racisme immoral suppose naturellement une attitude très hostile envers les autres races, exprimant souvent son attitude envers elles en termes médiocres, haineux et critiques qui transmettent une malveillance et une intention de leur causer du tort, de leur causer des pertes, et de violer leurs droits et intérêts légitimes plutôt que les reconnaître et les respecter. Comme la plupart des pensées extrémistes, ce n'est pas une représentation adéquate de la réalité, et cela commence et finit par une prémisse erronée. En réalité, il existe d'autres choix ­ des choix moraux ­ et d'autres moyens ­ des moyens moraux ­ par lesquels l'indépendance et la préservation peuvent être assurées.


La plus importante considération pour les relations entres différentes races, comme pour les relations entre différents individus ou nations, est qu'elles reconnaissent et respectent les droits des autres à la vie, à la continuation de l'existence, à l'indépendance et à l'autodétermination. Pour les races, le respect de ces droits requiert des conditions de séparation raciale, où chaque race possèdera son propre territoire exclusif avec son propre gouvernement souverain. La reconnaissance et le respect de ces droits doivent être considérés comme le principal indicateur de la bonne volonté dans les relations raciales, dans la mesure où si cette reconnaissance et ce respect ne sont pas présents la bonne volonté ne peut pas être présente non plus. Une race qui nie ces droits à une autre race, ou qui les viole, ne peut pas être considérée comme ayant de la bonne volonté envers cette race. Dénier à une race les conditions dont elle a besoin pour son existence et sa liberté revient à lui souhaiter du mal. Reconnaître et respecter le droit d'une race aux conditions dont elle a besoin pour sa vie et son indépendance revient à lui souhaiter du bien.


Le racisme moral évite le concept polémique des relations raciales. Si les droits raciaux sont reconnus, toutes les races seraient gagnantes dans le sens où toutes seraient assurées de leur indépendance et de la continuation non-diminuée et non-diluée dans leurs propres foyers. Rechercher la continuation de l'existence d'une race ne requiert pas la non-existence d'une autre race. Ce n'est pas le « ou bien/ou bien », dominer ou être dominé, tuer ou être tué ­ la position du racisme immoral extrémiste. La question n'est pas de choisir entre l'existence de l'une ou de l'autre. C'est un choix faux et non-nécessaire. Nous pouvons choisir que toutes les races existent dans le futur tout comme toutes ont existé dans le passé, en restaurant et en maintenant les conditions (séparation territoriale et isolation reproductive) dont elles ont besoin pour la continuation de leur existence.


La reconnaissance mutuelle des droits raciaux, le principe central du racisme moral, favoriserait une relation de coopération entre les races et un effort commun pour promouvoir et protéger l'indépendance et la préservation raciales. Alors que le racisme immoral extrémiste croit que les autres races doivent perdre pour que l'une gagne, le racisme moral croit que toutes les races peuvent gagner, que les intérêts de toutes peuvent être servis et protégés, pour que toutes puissent coexister en paix ­ ce qui requiert d'abord qu'elles continuent à exister ­ sur la même planète, chacune dans son propre foyer, chacune ayant le contrôle de son propre destin, chacune respectant les droits des autres en accord avec la Règle d'Or Raciale.


S'il existe une chose comme le progrès moral, et il faut espérer qu'elle existe, alors l'humanité peut apprendre des erreurs du passé et jouir du progrès dans le domaine moral ou éthique tout comme elle l'a fait dans les domaines matériel, technique et scientifique. Il ne serait pas limité aux mêmes règles de moralité pratiquées par les générations des siècles passés ou des millénaires lointains. La loi pré-humaine de la nature, la brutale lutte pour la survie, ou le dominer ou être dominé, tuer ou être tué, a été dépassée par les efforts cumulés de milliers de générations de l'humanité pour s'élever au-dessus d'elle par la reconnaissance (ou la construction sociale) des droits humains et de la Règle d'Or du vivre et laisser vivre. Le racisme immoral applique la loi de la nature pré-humaine dans les relations raciales. Mais les relations entre races peuvent s'élever au-dessus de cette loi brutale par une moralité qui respecte et affirme les droits raciaux, tout comme les relations entre individus se sont élevées au-dessus d'elle par la moralité qui respecte et affirme les droits individuels. Il y a des limites pour éviter que la conduite ne puisse dévier des lois de la nature avant que l'individu ou la race s'engage dans une conduite auto-destructrice, mais à l'intérieur de ces limites l'humanité a suffisamment de liberté d'action pour créer une société juste, humaine et civilisée [Note 4].


Le racisme est beaucoup de choses différentes. Il couvre à la fois une multitude de péchés et de vertus. Le suprématisme racial est raciste. Le génocide est raciste. Mais l'indépendance et la préservation raciales sont aussi racistes. L'est aussi d'apprécier et d'aimer sa race, d'être loyal à ses intérêts et de désirer la continuation de son existence et le contrôle de son propre destin. L'affirmation extrémiste selon laquelle toutes les formes de racisme conduisent au génocide, associée à l'assertion réductionniste qu'il n'existe qu'une seule forme ­ immorale ­ de racisme, est une accusation à l'avance souvent utilisée pour discréditer, supprimer et empêcher de considérer toute autre alternative au cours destructeur actuel du nihilisme racial, en particulier toute tentative de promouvoir la préservation et l'indépendance raciales.


La logique réductionniste était typique de la pensée dogmatique de l'époque médiévale où toutes les alternatives étaient réduites à un choix manichéen entre le bien et le mal ­ soit obéir au dogme de l'Eglise soit être allié aux puissances sataniques de l'obscurité. Dans la logique réductionniste de l'orthodoxie dominante du monde moderne, toutes les alternatives sont réduites à un choix manichéen similaire ­ soit obéir au dogme du nihilisme racial soit être allié aux puissances maléfiques du suprématisme et du génocide raciaux. En ayant éliminé toutes les autres alternatives par l'utilisation réussie de la logique extrémiste et réductionniste pour produire une si puissante imagerie manichéenne, le nihilisme racial a obtenu une position de domination culturelle presque incontestée.


Que l'existence future de la diversité raciale humaine soit à présent en péril est largement dû au succès du nihilisme racial dans sa négation de l'existence de toute alternative autre que le racisme immoral. Les gens sont limités par les choix qu'on leur donne. Ils ne peuvent pas choisir une alternative morale s'ils ne sont pas conscients du fait qu'elle existe ou qu'elle est possible. Il en a été ainsi avec la plupart de l'immoralité du passé et du présent. C'est seulement si un nombre suffisant de gens sont conscients de l'existence de réelles alternatives morales au statu quo immoral que le futur peut éviter de répéter les erreurs du passé.


Le nihilisme racial rêve d'un avenir où la race ne sera pas importante, un rêve où les races séparées et la diversité raciale n'existeront pas. C'est le rêve de l'Unicité, le mélange ou la fusion de toutes les races en une seule race uniforme où tous les traits et qualités distincts créés par l'évolution divergente ­ et quelle que soit la force créatrice, la cause ou le dessein qui puisse être derrière cette évolution ­ seraient détruits. C'est le rêve réductionniste ultime, un rêve de réductionnisme racial, de réduire les nombreuses races différentes en une race, la diversité de l'humanité en uniformité.
Mais le nihilisme racial n'est pas le seul rêve possible de l'avenir racial. Il existe d'autres rêves. Le racisme moral a aussi un rêve. C'est un rêve de préservation et d'indépendance raciales, de continuation de l'existence et de la liberté raciales, pour toutes les diverses races de l'humanité, se partageant le monde dans le respect mutuel des droits légitimes de leurs races compagnes.
Le racisme moral soutient la coopération amicale entre les races dans les questions de

préoccupations communes et de bénéfice mutuel. Il soutient aussi le droit de chaque race à son propre territoire, pays ou foyer assuré, séparé et exclusif, requis pour la continuation de sa vie et de son indépendance. Il encouragerait les diverses races de l'humanité à se partager la Terre en bon voisins, reconnaissant qu'un bon voisin est un voisin qui respecte les droits des autres à la possession assurée de leur propre morceau de terre et les conditions requises pour la continuation de leur existence. C'est le racisme qui préserve, opposé au racisme immoral, le racisme qui détruit.


Le rêve du nihilisme racial, le rêve de l'Unicité, est un rêve de réduction et de destruction raciales, promu au nom du combat contre une autre forme de destruction raciale dont il prétend qu'elle est la seule alternative. Le rêve du racisme moral est un rêve de continuation de la vie raciale et de préservation raciale. Le racisme moral ­ la forme de racisme moralement justifiée ou juste ­ est l'alternative au nihilisme racial qui doit être considéré comme une question de la plus extrême urgence, rien moins que comme une question de vie ou de mort raciales. Il n'a pas été pratiqué dans le passé, mais il faut espérer que dans le développement moral de l'humanité un stade a maintenant été atteint où il puisse devenir la moralité pratiquée du présent et du futur. L'existence future d'une race au moins en dépend.

Notes
1. Il existe aussi de fausses formes de racisme qui ne sont pas motivées par de vraies préoccupations raciales, mais par des préoccupations économiques ou politiques. Ces formes de pseudo-racisme, comme elles ne sont pas réellement basées sur des sentiments raciaux ou des préoccupations raciales, sont seulement superficiellement racistes. Mais le nihilisme racial, qui esquive les problèmes centraux de la race en niant leur réalité, préfère attribuer le racisme à des motifs non-raciaux, et peut ainsi se contenter de fournir des explications qui se concentrent sur de telles distractions périphériques. Il y a de nombreuses formes différentes de racisme, requérant de nombreuses définitions différentes, mais chaque forme de racisme doit avoir au moins une chose en commun avec toutes les autres formes ­ elle doit être basée sur de véritables valeurs et préoccupations raciales.
2. Les droits et intérêts légitimes sont ici définis comme étant les droits et intérêts vitaux (essentiels à la vie) tout comme ces droits et intérêts moins importants ­ secondaires ou non-vitaux ­ qui n'entrent pas en conflit avec les droits et intérêts principaux ­ primordiaux ou vitaux ­ des autres races. Les droits légitimes d'une race finissent là où commencent les droits égaux ou supérieurs d'une autre race.
3. C'est la seule définition du racisme donnée dans un « reportage spécial » intitulé « Le nouveau racisme », diffusé sur la chaîne Family Channel, le 29 décembre 1990.
4. Dès que l'humanité prend un autre morceau du fruit de l'arbre de la connaissance, il arrive souvent que la connaissance nouvellement acquise, du moins pour une certaine période de temps, accroisse la confusion et l'erreur autant que la compréhension et la sagesse. Ce fut le cas avec la révélation historique de Charles Darwin des mécanismes de l'évolution biologique. Beaucoup apprirent une fausse leçon, ou prirent la vraie leçon à l'excès, et se hâtèrent d'appliquer à la société humaine les pratiques et la logique du combat évolutionnaire ou de la sélection naturelle pré-humains nouvellement révélées. Cette école de pensée, appelée darwinisme social, supposait à tort que la découverte de normes comportementales plus anciennes discréditait et réfutait des développements moraux plus récents, et justifiait un rejet des concepts moraux de l'existence civilisée en faveur d'un retour à la moralité qui existait avant la civilisation, ou au comportement encore plus ancien de l'existence animale pré-humaine.
Le but ultime de la moralité est de promouvoir et de préserver la vie. La connaissance de l'état naturel ou pré-civilisé de l'existence devrait être utilisé pour identifier et rejeter ces déformations de la moralité qui sont destructrices de la vie, pas les avancées de la moralité qui servent à augmenter et à préserver la vie. La moralité devrait chercher à maintenir un équilibre harmonieux entre les lois de la nature et la civilisation qui peut les adapter, réconciliant les nécessités de la vie et du progrès évolutionnaire avec les désirs de l'humanité pour une existence assurée et civilisée.

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