La réalité de la race

Discussion et commentaires au sujet de l'affirmation des déconstructionnistes raciaux, selon laquelle les races de l'humanité n'existent pas

 

 

Date: vendredi 13 août 1999, 07:49:34 -0400
De: « D.B. », U.S.A.

Dans une correspondance datée du 27 juin 1990, le professeur Philip M. Peek (président du Département d'Anthropologie de l'Université de Drew) a répondu à mes questions
concernant les similarités et les différences phénotypiques concernant les Nordiques et les
Méditerranéens. Il a répondu « Depuis l'existence de la biologie moléculaire (et de sa ramification, l'« anthropologie moléculaire »), cependant, peu de biologistes humains basent
les classifications raciales sur des critères qui ne peuvent pas être considérés comme génotypique. Beaucoup, comme Ashley Montagu et Frank Livingston, ont abandonné toute classification bio-taxonomique des hominidés au-dessous du niveau de l'espèce. Ils nient donc la validité du concept même de race en tant que réalité biologique (plutôt que culturelle) ». Donc ... sommes-nous en minorité ici ?
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Date: vendredi 13 août 1999, 09:08:50 -0400
De : « A. P. », Afrique du Sud.

Indubitablement nous sommes en minorité, mais cela dépend de raisons plus politiques que scientifiques. Aujourd'hui il est « politiquement correct » de nier l'importance ou l'existence des races humaines, et, comme le dit le prof. Philippe Rushton, tous les efforts sont faits pour en déconstruire le concept même. Bien sûr ce n'est pas la première fois dans l'histoire que l'idéologie influence et fait obstacle à la science. Quant aux études génétiques, elles ont bien trop incomplètes et limitées pour se substituer à l'anthropologie physique traditionnelle, en dépit des affirmations des élites culturelles actuelles.

A.P.
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Réponse et commentaire de Richard McCulloch.

Aux remarques ci-dessus du professeur Peep, je voudrais ajouter les extraits suivants d'un article de journal intitulé « Scientists: Idea of Race is Only Skin Deep » [« Les scientifiques : l'idée de race s'arrête à la peau »] par Robert Boyd dans le Miami Herald (13 oct. 1996, p. 14A) :

WASHINGTON ­ Grâce aux spectaculaires avancées en biologie moléculaire et en génétique, la plupart des scientifiques rejettent à présent le concept de race comme moyen valable pour diviser les êtres humains en groupes séparés. Contrairement à l'opinion largement répandue, les chercheurs ne croient plus que les races soient des catégories biologiques distinctes créées par des différences dans les gènes que les gens héritent de leurs parents « La race n'a pas de réalité biologique basique », a dit Jonathan Marks, un biologiste de l'Université de Yale Au lieu de cela, une majorité de biologistes et d'anthropologistes, se basant sur une masse de preuves accumulées depuis les années 70, ont conclu que la race était un concept social, culturel et politique largement basé sur les apparences superficielles. « Au sens social, la race est une réalité. Au sens scientifique, elle ne l'est pas », a dit Michael Omi, un spécialiste en études ethniques à l'Université de Berkeley en Californie.

L'idée que les races ne sont pas le produit des gènes humains peut sembler contredire le sens commun. « Le citoyen moyen réagit avec une franche incrédulité quand on lui dit qu'il n'existe aucune chose telle que la race », a dit C. Loring Brace, un anthropologiste de l'Université du Michigan. « Le profane sceptique secouera la tête et considérera cela comme une preuve de plus de la bêtise innée de ceux qui s'appellent des intellectuels ».

La nouvelle compréhension de la race se base sur des travaux dans de nombreux domaines. « De nombreuses données nouvelles en biologie humaine, en préhistoire et en paléontologie ont complètement remanié les notions traditionnelles », a dit Solomon Katz, un anthropologiste de l'Université de Pennsylvanie. C'est un changement par rapport au dogme prévalant du 19ème siècle et de la plus grande partie du 20ème. Pendant cette période, la plupart des scientifiques croyaient que les humains pouvaient être classés en quelques types raciaux hérités Pas plus tard qu'en 1985, les anthropologues se sont divisés en deux camps de nombre égal lorsqu'un des leurs, Leonard Lieberman de l'Université Centrale du Michigan, a demandé dans une étude s'ils croyaient en l'existence de races biologiques séparées. Comme signe du changement, Lieberman a dit que la plupart des livres d'anthropologie publiés dans cette décennie [les années 90] ont cessé d'enseigner le concept de race biologique Le nouveau concept révisé de race reflète les récents travaux scientifiques avec l'ADN. « Nous commençons à obtenir de bonnes données au niveau de l'ADN », a dit un généticien de Yale, Kenneth Kidd [qui] « appuient le concept selon lequel vous ne pouvez pas tracer des frontières autour des races ».

C'est véritablement une question de sémantique, un jeu de mots politiquement correct. Le motif peut être facilement compris. L'idéologie du nihilisme racial, qui minimise toujours l'importance ou la valeur de la race et des différences raciales, est maintenant suffisamment dominante pour tenter de nier la réalité même de la race, puisqu'elle recherche la destruction de la race. Les éléments dominants dans l'académie et la culture ne veulent pas que la race existe, donc ils nient son existence comme étant scientifiquement non-valide, s'attaquant à la réaction d'incrédulité au sujet de l'affirmation selon laquelle « les races n'existent pas », comme s'ils pouvaient supprimer l'existence des races en prétendant qu'elles n'existent pas.
Ils prétendent que la race n'est qu'une « construction » culturelle ou politique, une création arbitraire de la société dont les gens croient qu'elle existe seulement parce qu'on leur dit qu'elle existe, et que si on n'enseignait rien aux gens sur la race ils n'en auraient pas conscience et elle serait déconstruite, cessant d'exister. Mais comme la race est en fait objectivement réelle, un fait que les gens peuvent constater par eux-mêmes sans avoir besoin qu'on le leur dise, sa déconstruction requiert en fait qu'on leur enseigne qu'elle n'est pas réelle, et qu'elle n'existe pas réellement, en dépit des observations contraires qu'ils peuvent faire. Le rôle des soi-disant « experts », possesseurs d'une connaissance supérieure et secrète, à qui les gens ordinaires doivent déférence, est central dans ce processus, comme cela est décrit dans le conte classique d'Andersen, Les nouveaux habits de l'Empereur.

Il est remarquable qu'une définition valable de la race soit donnée dans l'article ci-dessus, à savoir « les races sont des catégories biologiques distinctes créées par des différences dans les gènes que les gens héritent de leurs parents ». Ce n'est pas habituel chez les déconstructionnistes raciaux. Le plus souvent ils évitent de donner une définition valide de la race même lorsqu'ils tentent de prouver la non-existence de la race. Sans une définition, il n'y a pas de point ou de norme de référence à partir duquel on peut juger de la valeur de leurs affirmations. Souvent la race est confondue avec l'espèce, et erronément définie comme étant essentiellement identique à une espèce (c'est-à-dire incluant toutes les populations pleinement capables de se croiser), et comme il n'y a qu'une seule espèce humaine et que donc des espèces humaines différentes n'existent pas, si la race est définie de la même manière alors il n'y a qu'une seule race humaine et des races différentes ne peuvent pas exister. Mais une race n'est pas une espèce, et ne doit pas être définie de la même manière qu'une espèce. Elle est une subdivision d'une espèce, ou sous-espèce, créée par l'évolution divergente de populations isolées d'une espèce, par le même processus qui produit finalement les nouvelles espèces. Je propose trois définitions de dictionnaire qui représentent la tendance dominante de l'opinion d'avant les années 1990 pour que le lecteur puisse juger si les populations qu'elles définissent sont réelles ou pas.

1) « L'une des divisions biologiques de l'humanité, distinguée par [des traits d'apparence physique] ». Webster's New World Dictionary (1966).
2) « [Un] groupe de personnes liées par une commune ascendance, sang, ou hérédité caractérisé par une combinaison plus ou moins unique de traits physiques qui sont transmis par l'ascendance ». The American College Dictionary (1969)
3) « Une population humaine géographique locale ou mondiale distinguée en tant que groupe plus ou moins distinct par des caractéristiques physiques génétiquement transmis ». Reader's Digest Illustrated Encyclopedic Dictionary (1987)

Ensuite vient un examen de la définition de la race proposée dans l'article ci-dessus, par laquelle la réalité de la race est niée, c'est-à-dire « les races sont des catégories biologiques distinctes créées par des différences dans les gènes que les gens héritent de leurs parents ». Quelle partie de cela n'est pas réelle ? Les races ne sont-elles pas « distinctes », c'est-à-dire, ne peut-on pas distinguer une race d'une autre ? Ne peut-on pas distinguer facilement les individus et les populations indigènes d'Europe du Nord, d'Afrique Centrale et d'Asie du Nord-Est les unes des autres ? Je pense que la réponse à cela est évidente. Bien sûr, ce sont probablement les trois types raciaux les plus distincts, représentant les extrêmes spécialisés d'une typologie raciale humaine tripolaire. Le problème principal avec la typologie raciale est qu'il existe tant de types différents, tant de diversité, à classifier et à distinguer, selon les détails (et la précision) que vous voulez apporter. Les autres races tendent à être plus généralisées et pas aussi distinctes physiquement de ces trois-là, cependant même un léger degré de familiarité avec presque n'importe quelle race suffit normalement à la distinguer facilement de toute autre, et certainement les membres d'une race donnée n'ont ordinairement pas de difficulté à se distinguer de toute autre race. Des exceptions peuvent exister, mais elles sont rares et non la règle, et ne tendent qu'à confirmer la règle si elles existent. Une population qui ne peut pas être distinguée des autres populations par ses traits physiques ou raciaux ne doit pas être classée comme une race séparée. Il existe aussi de nombreux individus ou populations hybrides, résultat du mélange racial, qui ne peuvent pas être proprement classés comme appartenant à une race quelconque. Mais le fait qu'ils ne peuvent pas être proprement classés comme appartenant à une race particulière ne signifie pas que les races n'existent pas, [cela signifie] seulement que ces individus ou populations doivent être classés comme des hybrides ou des croisements de deux races ou plus.

Les races ne sont-elles pas « créées par des différences dans les gènes que les gens héritent de leurs parents », c'est-à-dire, les traits raciaux ne sont-ils pas génétiquement déterminés et génétiquement transmis des parents à leur progéniture ? A nouveau, je pense que la réponse est évidente, et que cela est aussi vrai pour les races que pour toute catégorie taxonomique ou biologique. L'observation la plus ordinaire confirme que les traits raciaux sont clairement transmis de génération en génération, des parents à leur descendance, et sont uniquement déterminés par cette transmission, et non par une influence externe ou environnementale (l'hostilité marxiste envers ce fait poussa l'Union Soviétique à promouvoir la théorie opposée du « Lyssenkisme », qui prétendait que les traits acquis à partir de l'environnement pouvaient être hérités par les générations suivantes, et qui pourrait connaître une renaissance implicite parmi les nihilistes raciaux néo-marxistes en Occident). Cela était connu longtemps avant une connaissance quelconque des gènes, et donc avant toute connaissance précise des véritables mécanismes de transmission. Nous savons maintenant que les gènes sont les voies de transmission de tous les traits physiques, y compris les traits raciaux, depuis la structure du cerveau jusqu'aux traits du visage et la pigmentation et la nature de l'épiderme. Si ces traits ne sont pas génétiquement transmis, alors comment sont-ils transmis ? Je ne connais aucune explication crédible de la transmission observée des traits raciaux des parents à leur progéniture autre que l'explication génétique, et je doute qu'un anthropologue ou un biologiste en propose explicitement une.

Les races ne sont-elles pas des « catégories biologiques », c'est-à-dire, ne sont-elles pas des entités biologiques, et leur existence n'est-elle pas un phénomène biologique ? Une fois de plus, la réponse est évidente. Les gènes sont un phénomène biologique, une partie de la biologie, et probablement la partie la plus fondamentale. Si les différentes races sont « créées par des différences dans les gènes », alors elles sont des catégories biologiques. Plus précisément, elles sont une catégorie au-dessous de la catégorie des espèces. De même, les races sont un produit du processus biologique d'évolution. Elles ont été créées par le même processus d'évolution divergente ­ la ramification de la vie en formes différentes qui survient quand les populations sont isolées les unes des autres, habituellement du fait de la séparation géographique ­ qui a créé toute la diversité biologique, ou biodiversité, de la vie sur terre.
Les races font partie de cette diversité biologique. Les races sont une partie nécessaire de l'évolution biologique. Elles sont le premier pas dans la différenciation ou divergence de la vie en formes distinctement différentes, le moyen par lequel des espèces différentes sont créées. Elles sont le stade d'évolution par lequel une population en train de diverger ou de se différencier doit passer lorsqu'elle évolue en espèces séparées. S'il n'y avait pas de races, il n'y aurait pas d'évolution divergente ni de différenciation de la vie en espèces séparées.

Que veut dire Kenneth Kidd lorsqu'il dit « vous ne pouvez pas tracer des frontières autour des races », avec la conclusion que cela signifie que les races ne sont pas réelles ? Cela sonne comme une référence au fait que les différentes races de l'humanité peuvent se croiser et le font, qu'il n'y a pas de frontières biologiques ou génétiques les empêchant de se mélanger avec les autres races, et que des populations hybrides ou « zones de contact » de types intermédiaires racialement mélangés existent. Mais c'est pourquoi elles sont définies comme des races, et non comme des espèces différentes qui sont séparées par des frontières biologiques ou génétiques qui les rendent incapables de se croiser et de produire des populations hybrides. Les races n'ont pas besoin d'être incapables de se croiser avec d'autres races pour être considérées comme génétiquement et biologiquement réelles ou distinctes.
Si elles l'étaient, elles seraient classées comme espèces, pas comme des races. Le fait que des populations hybrides ou zones de contact existent signifie que les différentes populations de l'humanité sont des races différentes, pas des espèces différentes. Le sujet des zones de contact a été trop mal traité par ceux qui cherchent à les utiliser pour nier l'existence des différentes races. L'existence des zones de contact prouve que tous les humains font partie de la même espèce, pas qu'ils font partie de la même race. En effet, on pouvait s'attendre à ce que les zones de contact existent à l'intérieur d'une espèce formées de races différentes. De même, l'existence des zones de contact implique en fait l'existence des races, car comment pourrait-il y avoir des zones de contact de types intermédiaires entre les races si les races n'existaient pas ?

Ou, au contraire, peut-être la remarque de Kidd est-elle une référence au fait qu'à cause de l'hybridation ou du mélange racial il n'existe pas de lignes de séparation ou de frontières définies entre les races, mais plutôt un continuum d'individus et de populations formant une pente ou une zone de contact de type racial changeant progressivement entre les races, donc choisir un seul point sur ce continuum de types raciaux intermédiaires pour en faire une frontière ou une ligne de séparation entre les races distinctes des deux extrémités du continuum doit être quelque peu arbitraire, puisque les types qui sont situés de chaque coté de la ligne de séparation seront plus similaires et plus étroitement liés au type plus proche d'eux de l'autre coté de la ligne de séparation que du type distinct à l'extrémité de leur coté de la ligne. Mais l'existence d'une zone de contact ou série continue de types raciaux intermédiaires ou hybrides entre deux races distinctes ne signifie pas qu'il n'y ait pas de différence distincte entre les deux races aux extrémités polaires du continuum racial. Puisque avec tout continuum de types, ou d'espace ou de temps, les deux extrémités du continuum sont les plus distinctes l'une de l'autre, alors que deux points intermédiaires quelconques sur le continuum sont moins distincts l'un de l'autre. Suggérer que l'absence de points frontières définis le long d'un continuum (ce qui est la caractéristique définissante d'un continuum) est la preuve que les extrémités distinctes du continuum n'existent pas réellement, et ne peuvent pas être clairement distinguées l'une de l'autre, est le produit soit d'une pensée simpliste soit d'un obscurcissement sémantique. La solution à ce dilemme apparent est de « sortir de la boîte » construite par la fausse logique et de reconnaître qu'il est arbitraire de chercher à diviser un continuum de types changeants en seulement deux parties, alors que trois parties ou plus ­ les deux parties distinctes et une partie intermédiaire ou plus ­ seraient une description plus exacte de la réalité. L'erreur logique, ou la malhonnêteté intellectuelle, est encore aggravée quand cette inexactitude arbitrairement imposée est ensuite utilisée comme un argument pour nier la réalité ­ l'existence ­ des races distinctes aux extrémités du continuum.

Les différentes races, comme les espèces, sont des entités biologiques et génétiques. Leurs traits distinctifs sont des traits génétiques, signifiant qu'ils sont génétiquement déterminés et génétiquement transmis à travers les générations, par des gènes hérités, des parents aux enfants, d'une génération à une autre, et donc, en dépit des dénégations dans l'article du Miami Herald, de toute évidence « créés par des différences dans les gènes que les gens héritent de leurs parents ». Donc les traits raciaux sont des traits génétiques, et les traits génétiques sont des traits biologiques. Donc la race est basée ou déterminée génétiquement et biologiquement, et donc génétiquement et biologiquement réelle. Cela est évident à voir pour n'importe qui, si évident qu'aucun soi-disant scientifique ou expert ne peut le nier d'une manière crédible ou croyable, et que les négations provoquent l'incrédulité chez ceux qui sont encore en possession de sens commun, et qu'elles sont acceptées seulement par ceux qui se livrent à une « interruption volontaire d'incrédulité » afin de se conformer aux diktats du « politiquement correct ». La présentation de la croyance par Leonard Lieberman, mentionnée dans l'article du Miami Herald, est un instrument évident pour l'inculcation et l'imposition du politiquement correct ou de la conformité de croyance idéologique.

Ceux qui prétendent que la race n'est pas réelle ne peuvent pas voir la forêt derrière l'arbre. Ils se concentrent sur les blocs de construction et ne peuvent pas voir le bâtiment. Ainsi ils font des déclarations comme quoi « le sang est toujours rouge » ou de la même couleur, ou que tous les gens ont les mêmes organes internes, ou que nous sommes tous les mêmes sous la peau, etc. (bien que l'apparence raciale soit déterminée par les os, les cartilage et les muscles tout autant que par la peau, les cheveux et les yeux), pour faire croire que les différences raciales ne sont pas importantes, puisque seuls les blocs de construction ou les composants sont importants, pas leur assemblage ou ce qu'ils forment. Un physicien de mon collège aimait à dire qu'au niveau sub-atomique des neutrons, des électrons et des protons, toute la matière est essentiellement indistinguable, et qu'à ce niveau un non-spécialiste ne pouvait pas déterminer la différence entre un humain et un morceau de roche, et il avait raison. Ainsi les anthropologues adhèrent maintenant au dogme nihiliste racial politiquement correct de la négation de la race en affirmant qu'au niveau moléculaire de l'ADN ou des gènes les différentes races sont essentiellement indistinguables, et que seul un spécialiste pourrait espérer y parvenir. Mais nos sens n'opèrent pas au niveau moléculaire, ou au niveau de nos divers organes internes, mais au niveau de l'être complet qu'ils forment, non au micro-niveau des parties composantes (ou blocs de construction) mais au macro-niveau de leur assemblage ou construction complète. C'est de cette construction complète que ceux qui cherchent à déconstruire la race nient la réalité, sur la base que les différences constatées dans la forme complète ou macro-forme dans laquelle nos sens opèrent ne peuvent pas être aperçues par un non-spécialiste au micro-niveau de ses parties composantes. La race nordique est aussi réelle que tous les membres individuels qui la composent, qui forment son existence. Ils sont la race nordique, et la réalité indéniable de leur existence est aussi la réalité indéniable de son existence.

Cela nous amène à l'important sujet des critères pour la classification raciale. Par ordre d'importance, ce sont :

1) Le phénotype : l'apparence physique du sujet, en particulier les traits faciaux et d'autres marques raciales physiques évidentes. C'est le moyen utilisé par les gens depuis des temps immémoriaux pour identifier et définir la race. Les gens, selon leurs études, leur conscience, expérience et aptitude, ont différents degrés de capacité dans ce domaine, cependant presque tous les gens de capacité normale peuvent facilement distinguer les principaux types raciaux, et la plupart peuvent aussi distinguer les sous-types qu'ils connaissent le mieux (par ex., les Anglais peuvent d'habitude distinguer un certain nombre de sous-types anglais les plus communs). La capacité à faire ces distinctions est dans une certaine mesure inconsciente, ressemblant à quelque chose de non-scientifique, de subjectif et presque intuitif, pourtant c'est une capacité humaine inhérente constamment utilisée pour identifier de nombreuses choses ordinaires qui nous sont familières, et qui fut utilisée pour l'identification raciale longtemps avant que quelqu'un tente d'établir des critères scientifiques dans ce but.

2) L'anthropométrie : les mesures du sujet et les indices ainsi obtenus. Cela requiert quelques simples instruments de mesure et de la compétence dans leur utilisation, mais les résultats peuvent être recoupés et vérifiés à un degré significatif par l'il nu mais expérimenté. Carleton Coon, comme beaucoup d'anthropologues classiques de la première moitié du 20ème siècle, appartenait à ce qui pourrait être appelé l'école anthropométrique. Malheureusement, quand l'anthropométrie reçoit la priorité sur le phénotype concernant la classification, le résultat peut être qu'un sujet sera classé dans un type dont il n'a pas vraiment l'apparence. D'où la référence par Coon à des types nordiques exotiques, dans des endroits très éloignés des centres nordiques, qui se conforment aux indices anthropométriques nordiques mais qui n'ont vraiment pas une « apparence » nordique. Lorsqu'il existe une contradiction entre les classifications phénotypique et anthropométrique, l'apparence phénotypique devrait généralement recevoir la priorité. Le fait est que l'apparence physique ou le phénotype d'une personne compte bien plus que tous les différents indices anthropométriques. Il y a probablement des centaines, sinon des milliers, de choses subtiles, génétiquement déterminées, que nous notons presque inconsciemment dans le visage d'une personne, qui ne sont pas mesurées par un indice anthropométrique quelconque, et cela est également vrai pour d'autres zones du corps. Cela fait du phénotype une méthode de classification raciale beaucoup plus précise et compréhensible que toutes les mesures anthropométriques inventées jusqu'à présent. A l'origine, l'anthropométrie commença plus comme une mesure et une étude des différences entre les sous-races européennes connues, que comme une méthode pour les classer et les reclasser, et je crois que ce fut une erreur de l'élever au rang de moyen principal de classification raciale, avec priorité sur le phénotype. L'anthropométrie devrait être considérée comme une aide à la classification phénotypique dans les cas difficiles, ayant peut-être une voix prépondérante en cas d'impasse phénotypique, plutôt que comme une chose qui la remplacerait ou recevrait la priorité.

3) La génétique : cette mesure du phénomène moléculaire est basée sur une chose qui est effectivement invisible et inconnue des sens humains. Elle est sujette au plus grands abus puisque le néophyte n'a aucun moyen d'évaluation, de vérification ou de recoupement indépendant, concernant les affirmations faites par les présumés experts en génétique, car faire ainsi nécessiterait d'importantes installations et équipements de laboratoire, des échantillons, et une compétence scientifique particulière. Par conséquent, les affirmations sont souvent acceptées par foi ou confiance en la compétence et en l'honnêteté des experts, et peuvent être facilement mal interprétées, rapportées d'une manière sélective ou même falsifiées. Les mesures génétiques devraient donc être reçues avec suspicion lorsqu'elles sont en contradiction avec des moyens plus visibles de classifications. De même, les généticiens ne savent pas encore vraiment quels gènes spécifiques sont impliqués dans la détermination de ces traits qui constituent le phénotype racial, et donc leur mesure n'implique pas réellement ces gènes qui sont véritablement racialement déterminants mais des gènes arbitrairement sélectionnés qui déterminent des traits génétiques qui sont souvent vraiment neutres racialement (par ex., les facteurs sanguins, etc.) et qui sont présents dans toutes les races, basant leurs mesures sur les différentes fréquences de ces gènes dans les différentes populations.

Comme les traits génétiques particuliers que les généticiens mesurent sont présents dans toutes les populations et races humaines, variant seulement par la fréquence, et qu'ils n'ont pas encore identifié les gènes spécifiques responsables des traits hérités qui distinguent les différentes races et qui sont donc uniques à une race particulière, la génétique n'a donc qu'une valeur très limitée et très contestable comme moyen de classification (bien que les scientifiques légaux peuvent maintenant identifier assez précisément le type racial du sujet d'après un échantillon d'ADN). Baser un système de classification raciale sur cela, comme cela fut fait d'une manière très célèbre par Luigi Cavalli-Sforza et ses collaborateurs, peut conduire à des inexactitudes grossières. Par exemple, la charte des distances génétiques entre les populations (« The History and Geography of Human Genes », page 78, figure 2.3.2.B) de Cavalli-Sforza, largement diffusée, place les Japonais, les Coréens et les Mongols dans la même catégorie que les Européens tout en plaçant les Chinois du Sud dans une autre catégorie avec les Polynésiens, etc., indiquant une plus grande distance génétique entre les Japonais et les Chinois du Sud qu'entre les Japonais et les Européens. Pris isolément, les traits génétiques particuliers qu'il utilise pour la classification raciale sont plus communs entre les Asiatiques du Nord-Est et les Européens qu'ils ne le sont entre les Asiatiques du Nord-Est et ceux du Sud-Est. Ce résultat aurait dû tirer la sonnette d'alarme, discréditant clairement ces traits génétiques comme inappropriés au but de classification raciale, mais les anthropologues généticiens persistent à les utiliser. Etant donné ce paradigme logique, ou illogique, peut-on s'étonner que les anthropologues généticiens parviennent à la conclusion que les différentes races n'existent pas réellement, puisqu'elles n'existent pas réellement dans les gènes particuliers qu'ils utilisent pour leurs études ?

Nous n'avons pas encore découvert les gènes spécifiques qui déterminent la race et les différences raciales, pourtant nous savons que les traits qui différencient les races sont réels et sont génétiquement déterminés, hérités des parents et des ancêtres, et à partir de ce fait facilement observable et cohérent nous déduisons logiquement (et scientifiquement) l'existence de ces gènes. C'est de l'arrogance scientifique, et très arbitraire, illogique et non-scientifique, de prétendre ­ comme le font les anthropologues généticiens cités par le Pr. Peek ­ qu'une chose n'existe pas, n'est pas scientifiquement valable, et n'est pas réelle, jusqu'à ce que la science puisse la comprendre et l'expliquer pleinement, ou selon ses paroles, que les classifications raciales ne peuvent pas être basées « sur tout critère qui ne peut pas être identifié comme génotypique ». Quelle est la norme pour « identifié » ? Il est évident pour l'observation la plus normale que les traits ou les critères physiques qui sont ordinairement utilisés pour la classification ou l'identification raciales, avec une précision presque totale, sont logiquement et sans surprise hérités des parents et transmis à travers les générations.
La seule déduction logique possible est que ces traits hérités sont génétiquement transmis, et qu'ils sont génotypiques, même s'ils ne peuvent pas encore être « identifiés comme génotypiques » au sens d'être identifiés, observés en action et pleinement compris et expliqués au niveau génétique. Une norme ou une condition aussi extrême pour l'acceptation scientifique est arbitraire et illogique. Les explications scientifiques pour la plupart des phénomènes les plus communs et les plus facilement observables sont très récentes, et pourtant ces phénomènes ­ ces faits de la nature et de la réalité ­ existaient et n'étaient pas moins réels avant qu'ils aient reçu une explication scientifique, et étaient acceptés comme réels par la science, sans s'occuper de savoir si leur existence sous-jacente était prouvée ou leur nature comprise. Les choses existent et sont réelles indépendamment de notre compréhension scientifique les concernant, sinon rien n'aurait existé avant une époque très récente. La science est l'étude de la réalité, pas la créatrice de la réalité.

Les tentatives de minimiser ou de banaliser la race et les différences raciales comme étant insignifiantes et sans importance ­ ou même non non-existantes ­ pour la raison que les races partagent 99,9% de leur code génétique ou génome sonnent de manière impressionnante jusqu'à ce qu'on les mette en perspective avec le degré de similarité génétique humaine avec d'autres formes de vie. Par exemple, nous partageons 20-30% de notre code génétique avec la levure et les bactéries, 80% avec les oiseaux, 90% avec les mammifères non-primates (par ex. les vaches, les chevaux, les cochons, les chats, les chiens, les ratons laveurs, etc.), et 99% avec les chimpanzés. Vue depuis cette perspective, une différence génétique de 1% apparaît brusquement comme une différence qui est très significative et très importante.

Le génome humain ou code génétique consiste en environ 100.000 gènes, chacun consistant en plusieurs milliers de « lettres génétiques » ou paires de nucléotides d'ADN (Acide DésoxyriboNucléique), faisant 3,1 milliards de paires au total, ou une moyenne de 31.000 paires génétiques ou « lettres » par gène. Les races de l'espèce humaine partagent 99,9% de leurs 3,1 milliards de paires génétiques, avec des différences génétiques dans 1% des paires, une proportion qui représente environ 3,1 millions de différences génétiques, ou une moyenne de 31 différences dans les paires génétiques d'un gène. Une seule différence dans les paires génétiques ou le codage d'un gène peut significativement altérer ses effets, donc une différence de 1% dans le code génétique peut théoriquement changer l'effet de presque tous les gènes du génome. Vu depuis cette perspective, comme depuis la perspective du paragraphe précédent, une différence génétique de 1% apparaît vraiment brusquement comme une différence très significative et très importante.

L'argument habituel qu'il existe un plus grand degré de variation génétique à l'intérieur d'une race qu'entre les races est si fallacieux qu'il est suspect de tromperie délibérée. D'abord, ceux qui utilisent cet argument (citant fréquemment Luigi Cavalli-Sforza et d'autres comme autorités) omettent souvent de dire que la différence génétique entre les races auxquelles ils se réfèrent se trouve dans la moyenne raciale des traits donnés. Ainsi ce qu'ils disent est que la différence entre la moyenne des traits génétiques de deux races est plus faible que le degré de variation de ces traits à l'intérieur de chaque race. Bien sûr, pour une personne réfléchie cela est évident, car il est logiquement impossible ici d'avoir moins de variation dans un trait donné dans deux races que dans une race. Mais négliger le fait qu'ils comparent les variations les plus extrêmes dans un trait génétique à l'intérieur d'une race avec la différence entre les moyennes de ce trait dans deux races revient à négliger le fait qu'on compare des pommes et des oranges, et qu'une telle comparaison n'est pas vraiment très significative. Deuxièmement, et le plus important, les traits génétiques qu'ils utilisent pour ces comparaisons ne font pas partie de ceux qui sont racialement définitifs et déterminants, les traits sur lesquels l'identité raciale est basée et qui sont uniques dans chaque race, mais de ceux qui ne sont pas racialement définitifs et déterminants, qui sont racialement neutres, et donc pas réellement significatifs racialement. Le même argument peut être utilisé pour une comparaison entre humains et chimpanzés, puisque le degré de différence entre la moyenne des humains et des chimpanzés dans les traits génétiques qu'ils partagent est plus faible que le degré de différence ou de variation dans ces traits à l'intérieur de l'espèce humaine ou de l'espèce des chimpanzés. Ce sont les traits génétiques que les races humaines ne partagent pas qui déterminent les différences entre elles, et ce sont les seuls traits qui sont significatifs ou importants lorsqu'on discute des différences entre les races et les espèces.

Au risque de me répéter, je voudrais ajouter quelque chose que j'ai écrit sur ce sujet à un autre correspondant. Une analyse politique est nécessaire parce que le motif fondamental pour nier la réalité de la race est d'origine purement politique, pas scientifique.

L'affirmation que les races n'existent pas réellement, ridicule et absurde comme elle est, se rencontre de plus en plus fréquemment, et est capitale pour la cause de la préservation raciale, nous devons donc la prendre au sérieux et la démasquer pour ce qu'elle est : un exercice de contrôle de la pensée pour imposer un incroyable mensonge en tant que dogme orthodoxe politiquement correct auquel tous doivent se conformer ou subir des condamnations ou des représailles [Cf. l'exposé de croyance de Liebermann cité dans l'article du Miami Herald plus haut]. Le but ne peut être que d'éradiquer toute trace de conscience raciale européenne. Donc une personne de type racial européen ne peut pas aimer sa race ou s'en préoccuper, ni avoir de la loyauté ou des sentiments ou des émotions positifs envers elle, puisque ces sentiments sont basés sur la conscience raciale que la culture dominante condamne comme politiquement incorrecte, et considère même comme une maladie mentale. Cette tactique est inefficace sur les personnes ayant un degré élevé d'autonomie intellectuelle et morale, mais les gens de pensée moins indépendante ­ qui forment leurs opinions d'après celles des experts, et qui se considèrent pourtant d'une manière typique et perverse comme supérieurs aux penseurs indépendants ­ sont faciles à contrôler.

Personnellement, je crois à ce que je vois de mes propres yeux plus qu'à toute affirmation contraire. J'étais très conscient des principales différences raciales avant l'âge de huit ans, même si on ne parlait pas de cela à la maison et si je n'avais aucun entraînement ou formation dans ce domaine. La réalité de la race était simplement évidente par elle-même : je pouvais la voir sans effort de mes propres yeux. Je pouvais aussi facilement associer les types raciaux avec les régions du monde appropriées dont ils venaient. A l'âge de huit ans, quand je regardais le film « Le pont de la rivière Kwaï », je comprenais et pouvais identifier la distinction raciale entre les soldats japonais et britanniques, même sans leurs uniformes, et si un Britannique avait été présenté comme un Japonais, ou vice-versa, j'aurais instantanément reconnu cela comme erroné. Mon processus d'identification raciale n'avait rien à voir avec
le groupe sanguin du sujet, l'indice céphalique, le QI, la taille, ou les nombreux variables génétiques, même si certains de ceux-ci pouvaient être vus à l'il nu et d'autres non. Vous pourriez me fournir toutes ces informations sur une personne et je ne serais pas capable d'identifier sa race, mais montrez-moi une bonne image d'elle et je peux l'identifier très facilement (et je le pouvais quand j'avais huit ans, bien que je n'étais pas aussi conscient des points les plus subtils d'identification raciale que je le suis aujourd'hui). Même s'ils sont de type mélangé, je peux identifier le type dominant du mélange et peut-être aussi les autres types (par exemple, le type dominant du golfeur Tiger Wood est congoïde, bien que son ascendance soit à 50% thaï [Asie du Sud-Est] et congoïde pour moins de 50%, car il a aussi un peu d'ascendance amérindienne et caucasienne. Néanmoins ma connaissance qu'il est en partie amérindien et caucasien est différente de ma connaissance qu'il est à prédominance congoïde. Je peux voir son ascendance congoïde de mes propres yeux, donc c'est une connaissance de première main. Je ne peux pas voir son ascendance amérindienne ou caucasienne, elle n'est pas évidente pour moi, donc ma connaissance de cela est de seconde main, basée sur ce que j'ai lu ou qu'on m'a dit).

Curieusement, toutes les affirmations que les races ne sont pas réelles et n'existent pas sont basées sur des différences (ou une absence de différences) pour des choses qui ne sont pas définitives racialement, qui n'ont jamais été utilisées par les gens ordinaires pour l'identification raciale, que ce soient des choses que nous ne pouvons pas voir (gènes, groupe sanguin, QI, etc.) ou des choses que nous pouvons voir (taille, indice céphalique, etc.). Certains scientifiques ont pu tenter d'identifier les différentes races avec ces critères, mais ils sont d'utilité marginale en tant que critères d'identification raciale, et au mieux secondaires par rapport aux principaux critères d'identification de l'apparence physique. Ils sont en fait complètement inutiles pour l'identification raciale et ne présentent d'intérêt que pour les scientifiques qui étudient ces choses. Leur utilisation en tant que critère d'identification raciale a probablement commencé de bonne foi, en recherchant des moyens mesurables et quantifiables d'identification raciale, mais ils sont maintenant utilisés par les nihilistes raciaux, les gnostiques raciaux et d'autres négateurs de la race pour affirmer que les races n'existent pas, ne sont pas réelles, parce que les différences entre les différentes races pour ces choses sont soit mineures soit presque inexistantes, souvent basées sur l'assertion que la variation pour ces choses entre des individus différents à l'intérieur d'une race sont plus grandes que la variation moyenne pour ces choses entre les races. Et alors ? Ces choses ne sont pas des critères principaux d'identification raciale. Elles sont au mieux des critères secondaires d'identification raciale. Comme je l'ai dit, vous pouvez me dire toutes ces choses sur une personne et je ne serais pas capable d'identifier sa race. Mais je peux identifier sa race par son apparence physique, de même que je peux identifier différents types d'animaux ou de plantes par leur apparence mais pas par des choses comme les gènes, le groupe sanguin, etc. Pourtant les négateurs de la race affirment avec insistance que les races n'existent pas, se basant sur leurs mesures ce ces critères impropres d'identification raciale, et présentent au public cette erreur logique comme étant la vision scientifique. Je suis désolé de dire que Luigi Cavalli-Sforza est aussi coupable de cette malhonnêteté intellectuelle ou incompétence. Nous n'avons pas besoin de scientifiques pour identifier les races nous-mêmes. J'étais capable de le faire avec une grande précision à l'âge de huit ans sans avoir lu de traité scientifique sur le sujet, et tout le monde dans ma famille, et tous ceux que je connaissais ou que je connais, était et est capable de le faire sans l'aide d'un scientifique. Luigi Cavalli-Sforza et d'autres scientifiques qui proclament que les races n'existent pas sont volontairement aveugles racialement, et seuls les imbéciles permettent aux aveugles de les diriger. Malheureusement, l'aveuglement racial, qu'il soit réel ou feint, est une condition préalable pour réussir, ou même pour survivre, dans la culture actuelle. C'est le prix que tous doivent payer pour obtenir de l'avancement à des postes d'influence ou de pouvoir (une réminiscence du « Voyage de Gulliver », où la cécité était le prix à payer pour l'immortalité. De qui Swift se moquait-il ? De tous les conformistes volontairement aveugles qui préfèrent la réussite sociale à la vérité objective).

C'est la raison pour laquelle je compare souvent notre situation au conte de Hans Christian Andersen, « Les nouveaux habits de l'Empereur ». Dans l'histoire, la population est informée par les autorités que les habits de l'Empereur sont réels, est invitée à croire à quelque chose de contraire à ce qu'ils peuvent voir de leurs propres yeux, à ne pas faire confiance à leur propre jugement et à nier les perceptions de leurs propres sens. Mais un enfant, non corrompu par le politiquement correct, croyant naturellement à ce qu'il voit de ses propres yeux, démasque leur fraude. Comme l'enfant, nous devons faire confiance à ce que nous voyons de nos propres yeux, et presque toute personne d'intelligence moyenne qui a des yeux pour voir peut facilement identifier le type racial dominant d'une personne par son apparence physique. Même les négateurs de la race peuvent le faire, mais prétendent que l'apparence physique n'est pas le critère d'identification raciale approprié, affirmant contre toute logique que les critères d'identification raciale appropriés sont ces choses avec lesquelles, eux et nous, sommes en fait incapables d'identifier la race d'une personne. Ainsi les négateurs de la race tentent de nier l'existence de la race à partir de jeux de mots. Mais il existe une réalité physique que les gens voient de leurs propres yeux, si souvent qu'on leur ait dit d'être racialement aveugles et de ne pas la voir, et de nier qu'ils la voient.

Le but ultime des négateurs de la race est de promouvoir le mélange racial, car si la race n'est pas réelle il n'existe pas de fondements légitimes pour le préservationnisme racial ­ ou l'opposition au mélange ­ puisqu'il n'y a pas de race à préserver. Ward Connerly, président de l'Institut Américain des Droits Civils et recteur de l'Université de Californie, est un partisan du mariage interracial. En cela il pratique ce qu'il prêche, ou vice-versa, puisqu'il est à prédominance congoïde et que sa femme est eurasienne. Connerly est grandement admiré par les « conservateurs » américains nihilistes raciaux pour sa croisade pour mettre fin aux programmes de quotas raciaux de la « ségrégation positive », en accord avec sa conviction que toutes les valeurs et considérations raciales doivent être éliminées. Ce qui suit est tiré d'un article de Connerly qui a paru dans le FrontPage Magazine de David Horowitz en septembre 2000, sous le titre « L'Amérique de Loving » :

Quand les livres d'histoire parlent des relations « raciales » dans la dernière moitié du 20ème siècle, je m'attend à ce que 1967 soit une grande année 1967 marque un tournant dans les relations raciales en Amérique En 1967, la Cour Suprême décida à Loving en Virginie que les lois interdisant le mariage « interracial » étaient inconstitutionnelles. La signification de cette décision ne peut pas être surestimée. Pendant tout le 20ème siècle, les scientifiques nous ont dit que la « race » est une invention humaine, et qu'elle ne représente pas une division biologique naturelle entre les humains. Pourtant, les Américains ont continué à diviser les gens selon des lignes « raciales ». Jusqu'à 1950, nous avons autorisé seulement les « Blancs » à être naturalisés citoyens américains Au milieu du siècle, cependant, des fissures commencèrent à apparaître dans nos lignes raciales Le Rév. King poussa Kennedy, et ensuite Johnson, à promulguer les lois sur les Droits Civils que nous observons à présent. Mais ceux-ci brisèrent simplement les barrières artificielles entre les « races ». Un certain nombre d'états maintenait encore la barrière fondamentale ­ ils interdisaient les « Noirs » et les « Blancs » de se marier entre eux.

C'est pourquoi Loving est si important. Après Loving, les gens commencèrent à ignorer les lignes raciales du gouvernement. Les individus dont les couleurs de peau n'étaient pas assorties commencèrent à ce jour à se marier et à avoir des enfants en nombre toujours plus grand. L'effet fut d'abord difficile à voir. Beaucoup furent suffoqués quand la star noire de course de l'Université de Géorgie, Herschel Walker, eut une petite amie blanche. Aujourd'hui, cependant, le réseau câblé E ! peuvent interroger ask Tiger Woods et Joanne Jagoda, Julia Roberts et Benjamin Bratt et Maury Povich et Connie Chung sur leurs vies amoureuses, mais pas parce qu'ils sont des couples « interraciaux ». Les observateurs sérieux des relations raciales reconnaissent aujourd'hui l'immense changement fondamental en cours. Plus tard, ce mois-ci, l'Institut Jerome Levy organise une conférence consacrée à la « multiracialité ».

Il est facile de perdre de vue le puissant effet que la communauté « interraciale » a sur l'Amérique En Californie aujourd'hui, il y a plus d'enfants nés dans des couples « interraciaux » que d'enfants nés de deux parents noirs. Comme la dispersion des Hispaniques et des Asiatiques se poursuit, la « tendance californienne » deviendra la tendance américaine. En 2070, peut-être avant, « noir », « brun » et « blanc » seront des concepts historiques. Le café-au-lait sera une réalité Nous sommes au début d'une époque qui oubliera la « race ». Les jeunes enfants d'aujourd'hui ne comprendront jamais la « race » comme leurs parents. Leurs cours de récréation sont « interraciales ». La peau de leurs amis et camarades de classe représentent toutes les nuances imaginables. Nous approchons finalement du sommet, où le gouvernement cessera d'enfermer la richesse de notre humanité commune dans des boîtes « raciales » étouffantes. La transition d'un paradigme « racial » à un autre dans lequel il n'existera aucune chose telle que la « race » ne sera pas facile. Nous n'avons pas de chemin tout tracé ici. Des obstacles politiques surgiront à chaque pas sur la route, à cause de ceux qui maintiennent que la « race » est l'une de ces « vérités évidentes par elles-mêmes ». Parce que certains Américains se ressemblent à peu près, ils doivent être membres de la même « race », ainsi diront-ils. Nous devons persuader les scientifiques à aller de l'avant et à réfuter les mythes de la « race ».

Notre langage doit être modifié pour refléter des manières d'identifier les gens plus appropriées que « Afro-américain », « Asiatique » et « Hispanique ». Nous devons plaider pour l'abandon de termes comme « minorité » pour refléter la réalité que les Américains ne font pas partie de groupes « raciaux » socialement définis. Ainsi, il n'y aura pas de « majorité » ou de « minorité ». Plus d'Américains doivent être encouragés à reconnaître la « diversité » de leurs antécédents. Quand davantage d'« Afro-américains » reconnaîtront facilement et fièrement la diversité de leurs antécédents ­ le fait qu'ils sont les produits du melting pot américain ­ alors le concept de « race » se désintégrera Autrefois des parias à cause de leur méfiance vis-à-vis des conventions sociales, les gens interraciaux peuvent et doivent à présent être des leaders pour préparer notre nation à l'avenir. Nous sommes vraiment un seul peuple, une fusion de ceux qui croient en une société aveugle à la couleur, qui désirent agir sur ces croyances en les choses qui comptent le plus. Maintenant le temps est venu d'aller de l'avant, d'être considérés, et de montrer ce qu'une Amérique de Loving est vraiment.

Le but de ce négateur de la race, une fois encore, est évident. Il cherche à délégitimer l'existence raciale en niant son existence. Une chose qui n'existe pas n'a aucun fondement juridique ou moral pour affirmer un droit à exister ou tout autre droit : aucun droit à vivre, à contrôler sa vie, ou aux conditions requises pour sa vie ; aucun droit à la préservation, aucun droit à l'indépendance, à la liberté ou à l'autodétermination, aucun droit à son propre territoire et pays, la continuation de son existence n'est pas une question de préoccupation légitime, et rien ne sera perdu par sa non-existence, sa destruction ou son extinction. La base d'une contestation préservationniste raciale nordique du but multiracialiste d'extinction raciale nordique est tranchée à sa source, délégitimée comme non-réelle et désignée comme mentalement malade (une aberration paranoïaque ?), et elle finira probablement par être pénalisée comme étant une menace pour l'ordre civil multiracialiste.

Richard McCulloch

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